Premier vendredi de septembre

Considération pour le premier vendredi de septembre
 Amour du sacré cœur de Jésus pour la pauvreté

Les gifs animés de Jésus page4


Celui dont le ciel est la demeure, qui appuie les marches de son trône sur les ailes des chérubins ; celui à qui tout appartient et qui tient en sa main tous les trésors de l'univers, qui est lui-même la source des seuls biens réels, des seules véritables richesses ; le Dieu qui, dans son infinie sagesse, méprise et regarde comme de la boue cette brillante poussière qui éblouit nos yeux et séduit nos cœurs ; ce Dieu si grand, abaissant ses regards sur la terre, y a découvert une perle précieuse qui ne se trouvait pas dans le ciel, et il est aussitôt descendu des hauteurs de sa gloire pour venir chercher ce trésor dont le prix ravissait son cœur, pour faire une alliance éternelle avec la pauvreté et promettre à cette fille de la terre la première place de son royaume.
 La pauvreté, oui, voilà la richesse, le trésor de Jésus, la compagne inséparable de sa vie. Il est le Verbe du Père, la splendeur de sa gloire, l'expression de sa substance ; il a l'éternité pour durée, l'immensité pour domaine, la lumière pour vêtement ! Sa main distribue aux enfants des rois des sceptres et des couronnes ; il affermit leurs trônes ou les renverse à son gré ! Et quand il vient habiter parmi nous, c'est la pauvreté qu'il charge de préparer son berceau, c'est elle qui l'accueille et le reçoit à son entrée dans la vie ; elle s'attache à tous ses pas, elle monte avec lui sur l'arbre de la croix, elle le couchera dans la tombe et scellera la pierre du sépulcre !... Non, grands du monde, savants, philosophes superbes, ne cherchez pas le Fils de l'Éternel dans les palais des Césars, sous leurs lambris dorés ; leur pourpre ne couvre pas ses membres délicats ; le luxe et l'opulence qui entourent leur trône ne répandront pas leur éclat sur les premiers jours de celui qui vient pour être le législateur du monde, qui naît pour anathématiser ses pompes et ses grandeurs. La pauvreté connaît déjà la fille de David, la mère du Messie ; elle ne la conduit pas au palais de ses pères ; elle n'a pas préparé la couche de l'Enfant-Dieu dans l'ancienne et somptueuse demeure des rois de Juda, mais dans l'humble étable de Bethléem ! Voilà le palais qui entend les premiers soupirs du Roi des rois, du Maître de l'univers !... Une crèche, voilà le lit où il repose !... Des langes grossiers, telle est la pourpre dont il est couvert !... De pauvres pasteurs sont ses seuls courtisans, ses premiers adorateurs !!!
Porté au temple par sa bonne Mère, elle offre, pour la rançon de l'Agneau divin dont le sang doit effacer les péchés du monde, le présent qu'offraient les pauvres pour le rachat de leurs enfants. Et lorsqu'il faut fuir en Égypte pour dérober Jésus au fer du tyran qui a juré sa mort, la pauvreté les suit au désert ; elle le traverse avec la sainte famille, prend place à son foyer, et devient l'hôte habituelle de sa demeure.
Pauvre sur la terre étrangère, Jésus l'est encore sur celle de la patrie ; il grandit sous le toit du pauvre charpentier ; sa vie est celle des pauvres. L'ordre, l'activité de Marie entretiennent la propreté dans la maison, mais tout y est simple et pauvre ; les vêtements de Jésus sont semblables à ceux des enfants du peuple, sa nourriture est commune, et les mets qui couvrent la table du riche et flattent sa délicatesse ne paraissent jamais sur celle de la sainte famille. Jésus croît en âge, et le travail, l'humiliation, la douleur, ces satellites de la pauvreté, deviennent ses compagnes inséparables ; il porte le poids du jour et de la chaleur, et gagne à la sueur de son front le pain qui le nourrit.
Lorsque le Sauveur quitte sa vie cachée pour commencer ses travaux apostoliques, la pauvreté la plus entière est encore son partage ; il n'a pas de toit pour abriter sa tête ; rien ne lui appartient sur la terre ; il n'a ni or ni argent pour fournir à ses besoins et à ceux de ses apôtres ; et quand il doit payer le tribut à César, il faut qu'il fasse un miracle pour se procurer la pièce de monnaie exigée pour l'impôt. La pauvreté et le dénuement de Jésus sont si grands, qu'il dit lui-même : Les oiseaux du ciel ont leurs nids, les renards ont leurs tanières, mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête ! Mais cette pauvreté à laquelle le monde jetait son mépris et que du haut de son fastueux orgueil il regardait avec dédain, non seulement était supportée avec patience par le Dieu humble qui l'avait choisie et embrassée , mais elle faisait les délices de son cœur ; il l'aimait et voulait que ses disciples l'aimassent. Avant lui, quelques philosophes de l'antiquité, éclairés des seules lumières de la raison, avaient reconnu le mérite de la pauvreté et l'avaient embrassée ; mais la pauvreté qu'ils aimaient n'était pas l'humble dénuement de Jésus ; c'était une vertu d'ostentation et de parade qui alimentait leur orgueil ; ils la pratiquaient non pour sa beauté et ses avantages, mais pour la gloire qu'elle faisait rejaillir sur eux ; ils voulaient acheter une vaine réputation de sagesse, s'élever au dessus des autres, affectant de mépriser, refusant même les biens dont ils étaient avides. Jésus aime la pauvreté, au contraire, parce qu'elle est la gardienne de l'humilité ; il méprise les richesses, il apprend à ses disciples à les mépriser à son exemple ; car, si elles sont sans danger pour lui, elles ne le sont pas pour eux ; elles sont un écueil dangereux où la vertu la plus solide vient trop souvent échouer ; elles nourrissent l'orgueil et toutes les passions en leur procurant le moyen de se satisfaire ; elles endurcissent le cœur, y font naître l'égoïsme, y éteignent souvent le feu céleste de la charité. Le Sauveur met la pauvreté au premier rang des béatitudes évangéliques ; il ne lui promet pas le ciel comme une récompense qui paiera un jour ses sacrifices et ses épreuves, mais il l'assure qu'il lui appartient déjà, que c'est un héritage sur lequel elle a des droits inaliénables et qui ne saurait lui échapper.
 Jésus veut que ceux qui le suivent embrassent l'austérité de sa morale, qu'ils n'ambitionnent point les biens fragiles qui s'évanouissent à la mort, qu'ils n'aspirent qu'à ceux de l'éternité, se souvenant qu'ils sont ici-bas étrangers et voyageurs ; que, ne faisant que passer sur la terre, il est inutile d'y étendre leurs possessions, qu'il faudra bientôt quitter ; qu'il est surtout dangereux d'y attacher leurs cœurs ; que toutes leurs espérances doivent s'élever en haut ; que tous leurs projets de fortune doivent tendre à cette heureuse patrie où son amour leur prépare une demeure permanente et d'impérissables richesses.
 Jésus veut encore que ses disciples poussent le détachement des biens de la terre jusqu'à ne point s'inquiéter des choses temporelles ; il n'en défend pas un soin raisonnable, mais il veut qu'après avoir pris ce soin, ils se reposent sur sa providence et s'abandonnent à elle pour tout ce qui regarde les besoins du corps, afin d'être plus libres de s'occuper entièrement de la seule chose nécessaire, de l'importante affaire du salut, leur promettant que, s'ils cherchent avant tout le royaume de Dieu et sa justice, tout leur sera donné par surcroît.
C'était peu pour le Sauveur de marquer en toutes circonstances son estime pour la pauvreté, de la prendre pour son partage, de la combler d'éloges ; sa bouche adorable, qui s'ouvrait sans cesse pour bénir les pauvres et la pauvreté, ne cessait de lancer des anathèmes contre les richesses et de menacer des plus terribles châtiments ceux qui y attachaient leurs cœurs. L'Évangile est plein de ces menaces, et Jésus va jusqu'à dire qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille. Qui ne tremblerait en entendant ce langage du Dieu de vérité ? Quel est celui qui, ayant médité sérieusement ces paroles, s'il est riche, ne détachera pas son cœur des biens qu'il possède ; s'il est pauvre, ne bénira pas la Providence de l'avoir délivré d'un danger auquel il est si difficile de se soustraire ?
Si Jésus a aimé la pauvreté, les pauvres étaient les objets de sa prédilection. Il a vécu parmi eux et les a toujours traités comme les bien-aimés de son cœur. Il veut que sa Mère, que son père adoptif soient pauvres. Les compagnons de son apostolat sont de pauvres pêcheurs, ne possédant au monde que leurs barques et leurs filets, qu'ils sont obligés d'abandonner pour le suivre et s'attacher à lui. Ses premiers adorateurs sont les pauvres et les petits ; le bon Sauveur se se plaît à les évangéliser, parce que leur cœur est mieux disposé que celui des riches à recevoir la divine parole ; ils n'ont pas de préventions contre une morale qui prêche le détachement de toutes choses, la tempérance, la fuite des plaisirs qui leur sont inconnus, qui ordonne la pénitence, et leur apprend à changer en vertus, en actes héroïques, les sacrifices et les privations qui sont le partage de toute leur vie.
Aussi c'est en faveur des pauvres que le Fils de l'homme opère ses plus éclatants miracles ; c'est pour les consoler, soulager leurs souffrances, que ses mains s'ouvrent, répandant partout des bienfaits; c'est peur eux qu'il garde ses plus douces paroles, ses plus magnifiques promesses ; il se fait leur avocat, il plaide leur cause auprès des riches, auxquels il ne promet le ciel qu'autant qu'ils seront sensibles à leurs misères, que, touchés de leur dénuement, ils auront répandu dans leur sein leur superflu et une partie de leur abondance. Partout il se montre leur ami, leur frère ; il veut qu'on le voie dans leurs personnes, et il assure qu'il regardera comme fait à lui-même ce que l'on aura fait au moindre des siens. Et lorsqu'au dernier jour du monde, il viendra distribuer à ses élus des récompenses, il semblera oublier toutes les vertus pour ne louer que la charité. Il ne parlera pas du courage des martyrs, de la sainteté des confesseurs, de la pureté des vierges, de l'austérité des pénitents, mais des œuvres de miséricorde que chacun d'eux aura exercées envers ses frères, et voici les dernières paroles qu'il leur adressera, en posant sur leur front glorieux la couronne de l'immortalité : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume que je vous ai préparé ; j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais nu, et vous m'avez couvert ; malade, prisonnier, et vous m'avez visité ; car vous avez fait toutes ces choses pour moi toutes les fois que vous les avez faites pour le plus petit d'entre les miens.
 Pour faire briller davantage son amour pour la pauvreté, Jésus a voulu mourir comme il avait vécu. En montant sur l'autel de son sacrifice, il veut que son dévouement soit absolu ; il consent même à être dépouillé de ses pauvres vêtements, que d'avides soldats se disputent et tirent au sort sous ses yeux au pied de la croix. C'est encore par esprit de détachement qu'il supporte sans se plaindre, non seulement la dureté des bourreaux qui lui refusent le verre d'eau dont il a besoin pour étancher la soif qui le dévore, mais encore l'abandon de ses apôtres et de tous ceux qu'il a aimés. Oh ! c'est là, c'est sur la croix surtout, que Jésus contracte une éternelle alliance avec la pauvreté ; c'est du haut de cette chaire de vérité que son exemple devient une voix puissante qui condamne hautement l'amour des richesses et l'attachement aux faux biens de la terre. C'est là encore qu'elle devient éloquente, cette voix, pour consoler les pauvres et adoucir les souffrances de leur pauvreté. Pourraient-ils encore se plaindre de leur indigence, des privations qu'elle leur impose, en voyant leur Sauveur et leur Dieu dépouillé de tout, privé des légers soulagements qu'on ne refuse pas aux plus grands criminels, et ne retenant des choses de la terre, au moment où il va quitter la vie, qu'une croix et une couronne d'épines, seules fleurs que la vallée des larmes ait fait croître pour lui ?
 La tombe de celui qui n'eut pas ici-bas où reposer sa tête devait encore être marquée du sceau de la pauvreté ; ce lit glacé fut donné comme une aumône au Maître de l'univers, il s'y reposa et y dormit son court sommeil de mort, comme le voyageur étranger se repose et dort une nuit sous le toit hospitalier qui l'abrite un instant, mais qui n'est pas à lui ; et lorsqu'il quitta cette tombe, au jour où par un glorieux réveil il triomphait de la mort, il y laissa encore les linceuls dont la charité de quelques disciples cachés avait enveloppé son corps adorable.
Après de tels exemples, oseriez-vous encore murmurer et vous plaindre, vous que le Seigneur a privés des biens de la terre, mais à qui il a accordé la grâce de la pauvreté ? Ah ! souvenez-vous des magnifiques promesses que le Sauveur a faites à votre indigence, mais n'oubliez pas que ces promesses n'auront leur accomplissement qu'autant que la soumission et la résignation auront rendu votre pauvreté méritoire. Ce n'est rien d'être pauvre d'effet, si on ne l'est encore d'esprit et de cœur. Le pauvre qui murmure contre la Providence, qui envie l'opulence du riche, qui désire avec convoitise les biens dont il est privé, n'est pas le pauvre que Jésus bénit et auquel il promet l'éternelle possession de son royaume ; c'est celui seulement qui se soumet et adore en silence les décrets du Seigneur, qui voit sans envie son frère posséder les biens dont il n'a jamais joui, qui ne les désire pas, et qui s'estime heureux d'être partagé comme son divin Maître l'a été.
Et vous, heureux du siècle, riches de la terre, Jésus vous garde aussi une part de son héritage ; mais s'il ne veut pas que vous l'achetiez par les humiliations et les sacrifices de la pauvreté, il veut qu'elle soit le prix de votre libéralité, de vos aumônes et de la miséricorde que vous exercerez envers ceux de vos frères qu'il a moins bien traités que vous. N'oubliez pas que, n'étant que les dépositaires et les économes des biens que le Seigneur vous a confiés, vous devez être les instruments de sa providence. Éclairés par la foi, voyez votre Sauveur dans le pauvre qui vous implore et sollicite votre pitié, et, pour le secourir, ne vous inquiétez pas de savoir s'il est digne de vos bienfaits ou s'il en est indigne ; ne vous informez pas si son cœur sera reconnaissant, s'il saura conserver la mémoire de vos bontés ; souvenez-vous seulement combien la main de celui qui vous demande dans la personne d'un de ses membres souffrants, fut libérale à votre égard, et ne craignez que de ne l'être pas assez pour lui. Si, celui que vous voyez est indigne de vos bienfaits, celui que vous ne voyez pas et au nom duquel vous les répandez, mérite tous vos respects et votre amour, et si le cœur du premier est ingrat, celui du second ne l'est pas ; il inscrira au livre de vie ce que vous aurez fait pour lui, et un jour il vous rendra avec usure l'aumône que vous aurez faite en son nom. Rappelez-vous enfin que, si le Seigneur n'exige pas de vous l'abandon effectif des biens qu'il vous a prêtés, il exige l'abandon de l'esprit et du cœur ; il veut que vous les possédiez comme ne les possédant pas, et que vous soyez disposés à en faire le sacrifice sans plainte et sans murmure, s'il plaisait à sa providence de vous les retirer.
Qui que nous soyons, regardons la terre comme un lieu de bannissement et d'exil où nous ne sommes qu'en passant. Imitons le voyageur qui, obligé de traverser un désert pour retourner dans sa patrie, y dresse sa tente le soir et sans regret la replie le matin. Son cœur ne s'attache pas aux lieux arides qu'il parcourt, rien ne lui plaît que le ciel qui l'a vu naître ; il se débarrasse de tout ce qui pourrait ralentir sa marche, et presse le pas pour arriver plus tôt au but où se portent sans cesse ses pensées et ses désirs, et où il pourra enfin oublier, au sein de sa famille, les fatigues et les dangers d'un long voyage. Qu'importe, en effet, que nos possessions ici-bas soient plus ou moins étendues, puisque demain il nous faudra laisser à d'autres, qui le laisseront à leur tour, ce que nous possédons aujourd'hui ? Pour quelques uns de nous, il est vrai, le jour de la vie est encore à son aurore ; mais le soir touche de près au matin, et ce jour passe avec la rapidité d'un songe. Beaucoup d'entre nous voient déjà leur soleil décliner vers l'horizon sans fin de l'éternité ; il se fait tard, la nuit vient pour nous, mais à travers ses ombres nous pouvons entrevoir la terre de la patrie.
 Le Seigneur vient, il approche, ses mains sont chargées des récompenses et des couronnes promises au détachement et à l'esprit de pauvreté ; hâtons-nous de rompre nos liens, de briser les entraves qui retardent notre course et nous empêchent d'aller, libres et détachés de tout, à celui qui vient à nous plein d'amour et de bonté.

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PRÉPARATION À LA COMMUNION
Pour le premier vendredi de septembre.
Voici l'Agneau de Dieu, voici celui dont le sang efface les péchés du monde. Oui, je le crois, c'est cet Agneau plein de douceur et de bonté, dont le sang adorable a payé la rançon de mon âme, qui va venir à moi ; c'est Jésus, c'est mon Sauveur, c'est mon Dieu, mais un Dieu caché, un Dieu invisible, qui ne peut être connu et aperçu que par les yeux de la foi.
Vous vous étiez communiqué aux hommes , ô mon Dieu, dès l'origine du monde, mais toujours avec un éclat sensible. Adam et Ève, après leur péché, entendirent dans le paradis terrestre une voix terrible et menaçante qui leur annonçait la présence de leur Juge. Les premiers justes eurent quelquefois le bonheur de converser avec vous. Quand vous appelâtes Moïse, vous vous files voir à lui au milieu d'une flamme miraculeuse qui embrasait le buisson sans le consumer. Vous vous montrâtes dans le désert avec tout l'appareil de la majesté et de la puissance. Un nuage épais, une montagne fumante, des foudres et des éclairs, le bruit du tonnerre et des trompettes, annonçaient à votre peuple la présence redoutable du Dieu des armées. Vos prophètes encore vous ont vu assis sur un trône de gloire, environné des anges, qui vous adoraient dans un humble silence, et qui se voilaient de leurs ailes pour n'être point éblouis de l'éclat de votre majesté. Mais ici, ô mon Dieu, cette même majesté paraît entièrement voilée et obscurcie, rien ne l'annonce, rien ne la découvre ; je ne vois aucun des prodiges que vous employiez autrefois pour manifester votre puissance. En suis-je moins heureuse que ceux qui les ont vus ? Non, non, mon Dieu ; plus vous êtes caché, plus vous êtes aimable, plus je comprends l'amour que vous avez pour moi ; plus vous êtes caché, plus mon cœur découvre en vous de grandeur, plus il aime à s'abaisser devant votre adorable majesté. Ce que la foi me découvre dans ce mystère de votre amour me paraît plus admirable que tous les prodiges des premiers temps. Un Dieu caché et anéanti me montre un plus grand prodige que celui d'un Dieu foudroyant et terrible ; il voile sa grandeur et sa gloire par des miracles plus étonnants que ceux qu'il a faits pour la manifester. 
Mais qui suis-je pour recevoir en moi ce même Dieu qui parlait autrefois à ces saints patriarches, et qui daignait leur montrer des signes passagers, mais sensibles, de sa puissance et de sa grandeur ? Hélas ! avec quel respect ne recevaient-ils pas des marques si précieuses de la bonté divine ? Tremblants et prosternés devant la majesté du Très-Haut, ils s'humiliaient, s'anéantissaient en sa présence. Oserai-je parler à mon Dieu, disait Abraham, moi qui ne suis que cendre et que poussière ? Il n'osait vous parler, Seigneur ; comment donc oserai-je vous recevoir, moi qui ne suis pas seulement cendre et poussière, mais une cendre infectée parle péché, une poussière impure et orgueilleuse qui a eu mille fois la témérité de s'élever contre le Dieu qui l'a formée ? Comment vous ouvrir l'entrée de mon cœur, moi qui ne mérite pas d'être honorée d'un seul de vos regards ?
Je sais, il est vrai, que le Dieu de l'Eucharistie est le Dieu des pauvres et des petits; mais la pauvreté que vous trouverez dans mon âme, ô Jésus, n'est pas, hélas ! celle qui plaît à votre cœur ; c'est une pauvreté qui le repousse et dont il a horreur. Oui, je l'avoue et je le confesse en gémissant, je suis pauvre, ô mon Dieu, mais pauvre de vertus, pauvre des biens de la grâce ; je suis dénuée de tout ce qui peut vous plaire et vous rendre agréable le séjour que vous allez faire dans mon âme. Je l'avoue encore , ô mon Dieu, ce dénuement est volontaire ; il n'a pas tenu à vous que je m'enrichisse, vous m'avez mille fois comblée des dons les plus précieux, vous m'avez offert le trésor de votre grâce, mais j'ai dissipé les uns et rejeté l'autre ; mon indigence est pleinement volontaire, elle est l'effet d'une coupable négligence, elle mérite toute votre indignation, toute votre colère. Mais vous dont la miséricorde est infinie, vous qui ne repoussez pas un cœur contrit et humilié, qui prêtez l'oreille à la voix du pauvre qui vous implore et qui sollicite l'aumône de votre pitié, vous, ô Jésus, mon Sauveur et mon Père, qui vous êtes fait pauvre pour m'enrichir, ne dédaignez pas d'entrer dans ce cœur si peu digne de vous. Venez, en y descendant, pratiquer encore la pauvreté que vous aimez, puisqu'en venant à lui, vous vous dépouillez de tous vos biens pour l'enrichir, et qu'après lui avoir tout donné, vous vous donnez vous-même.
 O Dieu bon jusqu'à l'excès, Dieu prodigue de vous-même, pardonnez si j'oublie ma misère pour ne songer qu'à votre amour, si mon cœur, tout coupable qu'il est, tressaille d'allégresse et s'élance à votre rencontre. Ah ! c'est qu'il reconnaît en vous le bien souverain après lequel il soupire, le seul trésor qui soit capable de satisfaire l'immensité de ses désirs. Venez, divin Agneau ; une seule goutte de votre sang aurait suffi pour la rançon du monde ; ce sang tout entier, appliqué à mon âme, lavera ses souillures, guérira ses plaies, et lui rendra sa beauté et sa blancheur primitives.
 Et vous Vierge sainte, qui fûtes pauvre des biens de la terre, mais riche de ceux du ciel, vous qui possédez les trésors de la gloire parce que vous avez su faire valoir ceux de la grâce, voyez à vos pieds votre pauvre, ô Marie, celle qui vient tous les jours solliciter l'aumône d'un de vos regards maternels, qui vient vous confier si souvent ses douleurs et ses espérances, et qui jamais ne se relève sans bénir celle qui toujours l'assiste et la console. Oh ! ne me repoussez pas aujourd'hui ; plus que jamais j'ai besoin de votre assistance. Je ne vous demande rien, ô ma tendre Mère, seulement je vous montre mon cœur, voyez son dénuement, sa profonde indigence ; vous êtes la dispensatrice des trésors célestes, ouvrez-les pour moi, et proportionnez la grandeur de vos dons à celle de mes besoins.
Ainsi soit-il.

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 ACTION DE GRÂCES.
J'ai communié, j'ai reçu Jésus, Jésus, mon Dieu, mon Sauveur et ma vie ! Il est à moi ! J'adore dans mon cœur celui qui règne au ciel ; je le possède, je le presse contre ce cœur qui ne vit plus que par lui et pour lui, et, remplie d'une joie toute divine, je m'écrie : Oh ! que ma part est riche ! que mon héritage est d'un grand prix ! Cette part que j'ai choisie, c'est mon Dieu ! Cet héritage magnifique qu'il me promet et que déjà il me donne, c'est lui-même, c'est Jésus, c'est le Fils de l'Éternel, c'est le trésor du ciel, la richesse des anges et des élus ! 0 grâce, ô bonheur que je ne puis comprendre, mais que mon cœur savoure dans l'extase du ravissement et de l'amour ! Bonheur que Jésus me donne, seul vous suffisez à mon âme, elle n'en veut plus d'autres, elle les dédaigne, elle les repousse. Pleinement satisfaite, elle jette sur tous les biens du monde un regard de mépris; car que pourrait maintenant lui offrir le monde qui fût comparable à ce qu'elle possède en cet instant ? Que ses jouissances lui paraissent éphémères, ses plaisirs trompeurs, ses honneurs passagers, ses richesses viles et périssables !...
Oui, ô mon Jésus, si la terre paraît vile au chrétien qui contemple le ciel, s'il n'y trouve rien qui puisse y attacher son cœur, lorsqu'il se souvient des biens que vous préparez à ceux qui vous aiment, combien cette terre ne paraît-t-elle pas plus vile encore à celui qui vous porte en son cœur, qui n'a pas besoin d'élever ses regards vers le lieu de votre demeure pour vous trouver, mais qui vous trouve en lui, qui vous est uni, qui vit de votre vie, qui ne fait qu'une même chose avec vous, comme vous ne faites qu'un avec votre Père et le Saint-Esprit ! Ah ! dans cet instant, tout ce qui est créé, tout ce que le monde appelle grandeurs, satisfactions, fortune, tout cela n'est plus à ses yeux qu'un peu de brillante poussière qui s'échappe de la main qui veut la retenir, que de vains hochets qui amusent les enfants du siècle, mais qui bientôt cessent de leur plaire parce qu'ils sont incapables de combler le vide de leur cœur.
Pour le cœur dont vous êtes le trésor, la pauvreté aussi est douce, ô aimable Sauveur ; ses privations, ses rigueurs cessent de paraître amères lorsque vous êtes là pour les faire supporter, et l'âme qui se souvient que vous avez choisi la pauvreté pour votre partage, que vous l'avez aimée, que vous avez supporté avec joie toutes les humiliations, toutes les incommodités qui en sont la suite, la chérit à votre exemple et vous bénit lorsque vous la traitez comme vous l'avez été vous-même.
Si c'est votre volonté, ô mon Jésus, que ma vie s'écoule, comme la vôtre, dans l'indigence et le dénuement, s'il vous plaît que je n'aie pas ici-bas où reposer ma tête, que votre volonté s'accomplisse, ô mon Dieu ! Je me soumets à tout, je veux tout ce que vous voulez pour moi ; je veux ne voir que votre miséricorde et votre amour dans ces épreuves qui, si vous me les envoyez, me sont utiles pour purifier mon âme et me détacher de tout ce qui n'est pas vous. Aussi, loin de m'en plaindre, de murmurer et d'accuser votre providence, mon cœur vous bénira toujours, et, aidée de votre grâce, je m'efforcerai de seconder les vues de votre miséricorde, en me détachant non seulement des biens qui sont hors de moi, mais de ceux qui me touchent de plus près, en étant disposée à vous faire le sacrifice de ma réputation, de ma santé, de mes amis, des consolations sensibles que je trouve à votre service, de ma vie même aussitôt que vous l'exigerez.
 Si, au contraire, votre sagesse juge à propos de me donner des richesses, je tremblerai en me voyant dans un état si opposé à celui que vous avez choisi pour vous, j'en détacherai mon cœur, j'en jouirai comme n'en jouissant pas. Je ne me servirai pas des biens dont vous m'avez permis l'usage pour flatter mes passions et nourrir mon orgueil. Loin de mépriser ceux qui revêtent les glorieuses livrées de votre vie pauvre et humiliée, je leur porterai une sainte envie ; je vous verrai en eux, ô aimable Bien-Aimé ; je me rappellerai que mon superflu ne m'appartient pas, que c'est un vol que je fais à vos membres souffrants lorsque je l'emploie à satisfaire de vains caprices, de frivoles désirs, des besoins imaginaires, et ma plus douce jouissance sera de leur faire partager mon abondance, d'adoucir leurs peines, d'essuyer leurs larmes, et de vous prouver ma reconnaissance en versant dans le sein de ceux que vous aimez une mesure pleine et abondante, en leur rendant une partie des bienfaits dont vous me comblez.
 Mais, si pauvre moi-même, je ne puis, ô mon Jésus, faire aux bien-aimés de votre cœur tout le bien que je voudrais leur faire ; acceptez, Seigneur, cette privation si pénible pour le cœur qui vous aime, pour celui que la foi éclaire et qui vous voit dans le pauvre qui souffre, qui a faim, qui a froid, et qu'il ne peut nourrir, réchauffer, secourir. Oh ! alors, Seigneur, donnez-moi des entrailles toutes de charité ; si je ne peux donner, mettez sur mes lèvres les paroles qui consolent le cœur brisé, la sainte tendresse qui fait tant de bien à celui qui souffre et que le monde repousse. Rendez-moi éloquente pour plaider auprès du riche la cause du pauvre que je ne pourrai soulager moi-même. Donnez-moi enfin ce dévouement chrétien qui découle de votre cœur comme de sa source primitive, ce dévouement qui rend la charité forte et ingénieuse, qui accomplit de grandes choses avec de faibles moyens, qui s'oublie pour autrui, qui donne son nécessaire s'il n'a pas de superflu, et qui fait qu'après avoir tout donné, on se donne soi-même par la charité.
 O Marie, modèle parfait de dévouement et de charité, vous qui nous avez aimés jusqu'à nous donner votre propre Fils, jusqu'à le sacrifier pour le salut du monde, ah ! demandez pour moi l'esprit de pauvreté et de détachement, l'esprit de dévouement et de charité ; faites qu'à votre exemple je trouve en Jésus seul ma joie, mon trésor et ma vie, et qu'au lieu de chercher à amasser des richesses périssables dont la mort me dépouillerait bientôt, je ne m'occupe qu'à grossir par l'aumône et les œuvres de charité le trésor qui doit m'ouvrir les portes du ciel et m'en assurer l'éternelle possession.
Ainsi soit-il.

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VISITE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS
Considéré comme père des pauvres.
Vous êtes le père, l'ami de tous les hommes, ô mon Jésus ; mais vous êtes surtout celui du petit et du pauvre. Vous l'avez, il est vrai, privé des biens de la terre, déshérité des joies du monde, mais vous l'appelez à vos pieds ; c'est à lui surtout que s'adressent ces consolantes paroles : Venez à moi, vous tous qui souffrez, et je vous soulagerai. La porte de votre temple lui est toujours ouverte ; vous l'attendez, Seigneur, comme un père attend son enfant qu'il sait dans la peine et qu'il est empressé de consoler.
Pour ce petit que le monde méprise et dédaigne, vous gardez, ô mon Dieu, vos plus tendres caresses, vos plus douces paroles, vos promesses les plus magnifiques ; vous voulez être le confident de ses douleurs, votre main se plaît à essuyer ses larmes, vous le faites reposer sur votre sein, vous l'endormez sur votre cœur, et vous voulez qu'il y oublie ses inquiétudes, ses soucis et ses peines.
Moi aussi, ô mon Dieu, je suis petite et pauvre, et je viens chercher près de vous, qui êtes mon appui et mon père, paix, repos, espérance et consolation ; je viens vous ouvrir mon cœur, à vous que le récit de mes peines n'importune jamais, à vous qui trouvez pour chacune d'elles la parole qui l'adoucit, l'espérance qui la console. Je ne me plains pas, Seigneur, je bénis la main qui m'avait tout donné et qui m'a tout ôté ; mais quelquefois la nature se soulève, elle voudrait l'emporter sur la grâce, la vie me devient amère, mon fardeau me semble trop lourd, et je viens un instant le déposer à vos pieds et vous supplier de soutenir mon courage qui faiblit, ma résignation qui m'abandonne.
Pardonnez, ô mon Dieu, mais, pauvre, abandonnée, délaissée de tous, sans appui et sans soutien sur la terre, je n'obtiens du monde que l'oubli et le dédain. Mon cœur, ainsi froissé, rebuté par tous, s'est rempli d'amertume et de tristesse. J'ai vu passer près de moi l'homme riche et puissant, et j'ai dit : Heureux celui qui marche ainsi environné des pompes et des grandeurs, dans les yeux duquel des serviteurs empressés cherchent à lire le moindre de ses désirs ! Heureux celui qui habite ce palais, cette maison somptueuse, et qui peut dire en promenant sa vue jusqu'au point où l'horizon se termine : Tout cela est à moi !
 Souvent aussi, en voyant de loin l'éclat des fêtes mondaines, en prêtant l'oreille aux chants joyeux qu'interrompent des cris immodérés, au bruit harmonieux des concerts, j'ai pensé que là étaient la joie et le bonheur ; puis bientôt , ô mon Dieu, j'ai rougi de ma faiblesse en me rappelant ce que dit le prophète : La bouche qui proclame heureux ceux qui jouissent de ces biens a proféré le mensonge. Non, le bonheur n'est pas dans les richesses, mais en vous, Seigneur, à qui le ciel et la terre appartiennent ; la gloire n'est pas dans tout ce qui nous retrace la somptuosité et la magnificence, mais en vous qui vous revêtez de la lumière comme d'un vêtement ; le plaisir vrai n'est pas dans les folles joies du monde, mais en celui qui a dit : Ils seront enivrés de l'abondance de ma maison, et ils boiront à longs traits dans le torrent de mes délices. En effet, ô mon Dieu, peut-il être heureux, a-t-il la paix, celui qui s'agite sous les lambris dorés de sa somptueuse demeure, s'il n'est pas votre ami, s'il ne possède pas le trésor de votre grâce ? Ah ! la paix du cœur, le calme d une bonne conscience, voilà le plus précieux des biens ; et cette paix la trouve-t-on au milieu de ces assemblées brillantes où le monde étale le luxe de ses pompes ? Non, non ! Là se tiennent en embuscade toutes les passions qui déchirent notre cœur : l'amour y est aux prises avec la jalousie et la haine, l'ambition avec la vengeance, la vanité avec le dépit et l'envie, l'amour-propre avec l'ironie et la raillerie. Le dégoût et la tristesse, voilà les fruits amers que le mondain récolte au milieu de ces fêtes, tristesse dont le poids devient surtout accablant lorsque, rendu à lui-même, il compare, dans un moment de solitude et d'isolement, le plaisir qu'il s'était promis avec celui qu'il a goûté.
 Le pauvre au contraire, qui vit loin de ce brillant éclat, qui ne connaît le monde que pour le craindre et pour le mépriser, trouve le bonheur sous son toit de chaume, si votre grâce y est avec lui, si sa conscience lui rend le consolant témoignage qu'il est votre ami, qu'il peut compter sur votre protection, sur votre assistance, pendant les jours de son pèlerinage, et plus tard sur les magnifiques récompenses quejvous avez promises à la pauvreté courageuse et résignée.

Oui, c'est surtout pour le pauvre, ô mon Jésus, que vous avez un cœur tout plein d'amour ; c'est pour lui surtout que votre providence veille avec toute la sollicitude et la vigilance de la plus tendre mère. Oh ! qu'il fait bon s'abandonner à elle, attendre tout de votre bonté, ô le meilleur et le plus tendre des pères ! Pourquoi, en effet, me troublerais-je ? Pourquoi craindrais-je de manquer des choses nécessaires à mon existence, puisque vous êtes mon père, que votre œil est ouvert sur moi, et que vous connaissez mes besoins ? Non, mon Dieu, je ne craindrai plus, je ne me défierai plus de votre providence, je me reposerai de tout sur votre amour, bien persuadée que la main qui donne à l'oiseau des champs sa nourriture, qui revêt le lis de la vallée d'un éclat si éblouissant, s'ouvrira aussi pour moi qui suis non seulement votre créature, mais votre enfant.
A l'avenir, ô mon Dieu, mon œil ne s'arrêtera plus avec envie sur les biens que vous ne m'avez pas donnés ; mon cœur ne les regrettera pas. Le séjour que nous faisons sur la terre est si court, il faut si peu de chose pour soutenir la vie du corps, que je veux mettre ailleurs mes sollicitudes et mes espérances. Amasser des richesses spirituelles, croître dans votre amour, m'efforcer de mériter la béatitude promise à la pauvreté et aux larmes, voilà, ô mon Dieu, quelle sera mon ambition et mon unique étude. Ainsi soit-il.





 Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Paray Le Monial

 - L'apparition de Jésus à Sainte Marguerite-Marie Alacoque
 - La basilique du Sacré Cœur
 - La chapelle de la Visitation
 - La chapelle Saint Jean
 - La chapelle La Colombière
 - Le parc des chapelains (chemin de croix, diorama)

 
 - L'heure Sainte
 - Garde d'honneur du Sacré Cœur de Jésus
 Sainte Marguerite-Marie Alacoque - Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Verosvres : Maison natale de Marguerite-Marie Alacoque
Verosvres
- Maison natale
- Château de Corcheval
- Église

Charolles : Couvent des Clarisses
Charolles
- Couvent des religieuses de Sainte Claire
  - Claude La Colombière

Bienheureuse Maria Droste ou Marie du Divin Cœur de Jésus, sœur de la Charité du Bon Pasteur à Porto au Portugal († 1899)


ou Marie du Divin Cœur de Jésus

- Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
- Saint François de Sales
Le Sacré-Cœur de Jésus
 - Le Sacré Cœur de Jésus
 - Fête du Sacré-Cœur
- Les prières
 - Règlement des familles consacrées au Sacré Cœur
 - Les 12 promesses de Notre Seigneur aux dévots de son Sacré Cœur
 - Livre "Cœur à cœur avec Jésus"
 - Livre "De la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus"
- Le premier vendredi de chaque mois
















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