Mois de la Sainte Famille Vingt-cinquième jour

Mois de la Sainte Famille
Vingt-cinquième jour

Mois de la Sainte Famille, vingt-cinquième jour




Les devoirs de société
Le voyage de Marie à Hébron, lors de sa visite à sa cousine Élisabeth, doit nous servir de modèle dans nos relations de famille et de parenté.
Le voyage des saints époux à Bethléem pour s'y faire inscrire selon l'ordre de l'empereur Auguste, nous les montre fidèles à remplir leurs devoirs de citoyens.
Et, sans doute, la douceur et l'amabilité des membres de la sainte Famille dut leur attirer la sympathie de leurs compatriotes de Nazareth.
— S‘il faut aimer son intérieur et chérir son foyer, la charité et les convenances exigent cependant quelques relations nécessaires, car l'homme vit en société.
D'ailleurs rien ne rend plus aimable et plus sociable que la pratique d'une vraie dévotion et d'une piété bien entendue.
Il faut, en premier lieu, veiller à entretenir des relations cordiales avec tous nos parents, évitant ces divisions si regrettables qui reposent sur des riens, ou qui naissent du trop grand attachement aux biens de la terre ; la paix et la charité sont plus précieuses que l'or.
En ce qui concerne les étrangers, nous devons pratiquer les règles de la politesse chrétienne et n'accorder notre confiance et notre amitié qu'à des personnes prudentes et vertueuses ; on ne saurait trop bien choisir ses amis !
Soyons bons et très serviables envers nos voisins, mais ne faisons pas facilement de nouvelles connaissances ; nous nous exposerions à perdre au moins notre temps en visites inutiles.
Enfin, comme Jésus aima Jérusalem, aimons notre chère patrie et travaillons à sa prospérité, en remplissant nos devoirs civils avec sagesse et fidélité.

Exemple
L'histoire nous montre dans la conduite d'Eustache de Saint-Pierre un trait admirable de patriotisme.
Édouard, roi d'Angleterre, faisait le siège de Calais.
Il envoya dire au gouverneur de la place qu'il ferait grâce au peuple affamé, si sept des principaux habitants de la ville venaient lui en apporter les clefs et se livrer à lui.
Aussitôt Eustache de Saint-Pierre prend la parole dans l'assemblée des Seigneurs et s'écrie : « Ce serait un trop grand malheur de laisser périr tout un peuple, quand il y a moyen de le sauver, et Dieu ne peut qu'avoir pour agréable un tel sacrifice ; je m‘offre donc à me livrer le premier. »
Six autres citoyens imitèrent son exemple.
Calais était sauvé.

Pratique
S'appliquer à exercer une salutaire influence pour le bien de ses semblables et se soustraire à toute influence pernicieuse pour soi-même et les siens.







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