Mois de la Sainte Famille Vingt-sixième jour

Mois de la Sainte Famille
Vingt-sixième jour

Mois de la Sainte Famille, vingt-sixième jour



Les délassements
Nous ne savons rien évidemment de la manière dont la sainte Famille employait les heures de repos et de délassement, soit après le travail, soit pendant le jour du Seigneur.
Il nous est facile cependant de nous représenter le doux intérieur de Nazareth où Jésus sourit à sa divine mère et à son père adoptif.
Que de saints colloques, que de tendres épanchements entre ces cœurs purs et aimants qui se comprennent si bien !
La vie ne saurait tout entière être absorbée par le travail et les occupations graves et austères.
Le corps et l'esprit ressemblent à un arc qui, trop tendu, se rompt facilement.
Notre sainte religion, qui nous prescrit le repos du dimanche, a par là même fait du jour du Seigneur, le jour de la famille.
Quel bonheur pour les membres du foyer de se retrouver ensemble après avoir été peut-être séparés par les exigences du travail de la semaine.
Que de douces joies viennent alors dilater les âmes !
C'est à tort que les mondains représentent la piété comme ennemie de la gaité et comme source de la mélancolie.
Est-il une âme plus joyeuse que celle dont la conscience est pure et qui se trouve en paix avec Dieu et avec les hommes ?
La religion défend seulement les plaisirs mauvais, aussi nuisibles à la famille qu'ils désorganisent, qu'à l'individu qu'ils avilissent.
Évitons les plaisirs coûteux, bruyants et dangereux ; servons le Seigneur dans les élans d'une joie   douce et pure qui ne laisse à l'âme aucun remords.

Exemple
La passion du jeu fait la ruine et le désespoir des familles.
Une épouse infortunée vint, la mort dans les yeux, chercher son mari qui jouait depuis deux jours : Laisse-moi, s'écria-t-il, je te reverrai bientôt.
Le malheureux arriva plus tôt qu'il ne l'avait promis : sa femme était couchée allaitant le dernier de ses enfants : Lève-toi, lui dit brutalement son mari, lève-toi, le lit où tu es ne t'appartient plus. 

Pratique
Éviter les allures aussi ridicules qu'austères des faux dévots : être aimable envers tout le monde, mais sans bassesse et sans respect humain.







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