Mois de la Sainte Famille
Trente et unième jour
Pieuse association
On
ne saurait trop engager les familles chrétiennes à s'enrôler dans une
pieuse association, qui porte le nom d'Association de la Sainte-Famille,
et qui a été fondée à Lyon en 1861.
Un
bref de Léon XIII, daté du 14 juin 1892, donne de grandes louanges à
cette association répandue dans le monde entier, et invite toutes les
familles chrétiennes à en faire partie.
«
Cette Association si heureusement fondée, dit le Souverain-Pontife, se
propose le but salutaire d'unir plus étroitement à la sainte Famille,
par les liens de la piété, les familles chrétiennes, ou plutôt de les
lui dévouer totalement, afin que Jésus, Marie et Joseph prennent soin de
ces familles, qui leur seront ainsi consacrées, et les protègent comme
leur appartenant.
Le siège de l'œuvre a été transféré à Rome et chaque diocèse a un
directeur nommé par l'évêque : les curés respectifs peuvent inscrire les
familles de leur paroisse, et ils doivent faire connaître, chaque
année, le nombre des inscriptions au directeur diocésain qui le transmet
à Rome.
Cette
association, riche en indulgences, n'impose pas d'autre obligation que
celle de réciter la prière en commun au moins une fois par jour, de
préférence le soir, devant une image quelconque de la Sainte Famille,
qui doit être placée dans chaque famille associée.
Par
ce moyen si facile, les salutaires exemples que nous avons médités
pendant ce mois béni nous seront sans cesse rappelés dans la vénération
témoignée à la sainte image ; la piété fleurira dans nos foyers
sanctifiés par la prière commune, et les bénédictions du ciel
descendront plus abondantes sur nos familles.
Exemple
La pratique de la prière en commun, dit un pieux évêque, était autrefois générale.
Quand
les travaux du jour étaient terminés et que toute la famille se
trouvait rassemblée sous le toit paternel, on prenait ensemble le repas
du soir ; ensuite on lisait quelques pages de la vie des saints ou d'un
autre livre de piété ; au moment d'aller prendre leur repos, le père et
la mère appelaient autour d'eux les enfants et les domestiques, et tous
ensemble, agenouillés devant l'image du Sauveur et de la Vierge,
remerciaient Dieu dans une prière commune des bienfaits reçus pendant la
journée, et invoquaient sa protection pour la nuit qui commençait.
Ensuite,
après l'échange des témoignages de respect et d'amour filial contre les
bénédictions paternelles, chacun se livrait à un doux et paisible
repos, favorisé par une conscience pure que ne venait point troubler le
remords.
Pratique
S'enrôler avec les siens dans l'association des familles chrétiennes et s'en faire, à l'occasion, les propagateurs.
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