Mois de la Sainte Famille
Sixième jour
Le mariage
Le mariage a Dieu pour auteur et Jésus-Christ l'a élevé à la dignité de sacrement dans la nouvelle loi.
Pour se sanctifier et se rendre agréables à Dieu, ceux qui ont été appelés à constituer ainsi une famille n'auront qu'à étudier les vertus dont les époux les plus saints, la Vierge Marie et le chaste Joseph, ont donné l'exemple à Nazareth.
Qu'ils
pénètrent par la foi dans ce saint intérieur, ignoré du monde mais qui
ravit d'admiration les anges du ciel. Ils y trouveront réalisé l'idéal
de toute société.
—
Pour recevoir le sacrement de mariage, il faut, entre autres
dispositions, avoir des intentions chrétiennes, c'est-à-dire ne
s'engager dans cet état que dans les mêmes vues et pour les mêmes fins
que Dieu l'a institué : pour se donner à soi-même un secours dans les
besoins, et un aide dans les travaux et les peines de la vie ; pour
donner à l'Eglise des enfants vertueux ; pour remédier aux suites
funestes où les passions nous entraînent.
Le
mariage étant un sacrement, il est évident qu'il doit être religieux et
contracté suivant les lois de l'Église, pour être légitime aux yeux de
Dieu.
En
outre, en dépit de toute législation humaine, l'union qu'il consacre
entre deux âmes ne peut être brisée que par la mort, car « l'homme ne
saurait séparer ce que Dieu a uni. »
Que
les personnes mariées observent la chasteté convenable à la sainteté de
leur état, qu'elles se gardent un amour et une fidélité inviolables et
qu'elles transmettent leurs vertus à leurs enfants.
Exemple
Saint Louis, roi de France, épousa le 27 mai 1232, Marguerite, fille de Raymond Bérenger, comte de Provence.
Elle n'avait qu'une modeste dot : mais Louis crut qu'il avait trouvé un grand trésor en trouvant une épouse d'un tel mérite. Elle avait les mêmes goûts que lui pour la piété et pour l'exercice de la charité. Jamais elle ne se mêlait d'aucune affaire, à moins qu'elle ne fût appelée, ou à moins qu'il ne s'agit du soulagement des malheureux ou de la grâce des criminels.
Saint Louis, roi de France, épousa le 27 mai 1232, Marguerite, fille de Raymond Bérenger, comte de Provence.
Elle n'avait qu'une modeste dot : mais Louis crut qu'il avait trouvé un grand trésor en trouvant une épouse d'un tel mérite. Elle avait les mêmes goûts que lui pour la piété et pour l'exercice de la charité. Jamais elle ne se mêlait d'aucune affaire, à moins qu'elle ne fût appelée, ou à moins qu'il ne s'agit du soulagement des malheureux ou de la grâce des criminels.
Pratique
Respecter
la sainteté du mariage, image de l'union mystique de Jésus-Christ et de
l'Église et vivre chrétiennement dans cet état si l'on‘ y est engagé.
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