Mois de la Sainte Famille
Quatrième jour
Jésus-Christ et la famille
Pourquoi
le Fils de Dieu a-t-il voulu paraître sur la terre, en famille et comme
enfant de la famille ? Il aurait pu, n'ayant ni père, ni mère, ni
généalogie humaine, prendre notre nature se montrer tout à coup parmi
les hommes à l'état parfait dans lequel avait été créé Adam. Il a
cependant voulu naître aux yeux du monde comme les autres hommes, à
l'ombre du mariage, de telle sorte que l'époux de sa mère vierge remplit
prés de lui le rôle de père.
Il a voulu s'assujettir à deux créatures et présenter à l'humanité le
type parfait des saintes relations qui doivent exister entre les membres
d'une famille, afin qu'il fût difficile aux passions du cœur humain
d'entamer ce principe, ce pivot sur lequel repose toute société.
Jésus-Christ
a voulu, sur les trente-trois années de sa vie mortelle, en passer
trente en famille, pour marquer qu'il avait à remplir auprès de la
famille une mission digne de ces longues années qu'il resta dans son
sein.
«
Aussi, par une bienveillante disposition de la Providence, dit Léon
XIII, la famille du Sauveur est constituée de manière que tous les
chrétiens, de quelque condition et pays qu'ils soient, puissent
facilement y trouver un motif et une invitation de pratiquer toute
vertu. »
La Sainte Famille est donc l'école de tout le monde.
Entouré de ses saints parents, Jésus nous dit : « Venez tous à moi ! »
Puissions-nous
répondre à son appel, et profiter des exemples qu'il nous offre en sa
personne et en celle de Marie et de Joseph !
Exemple
Le bienheureux Gaspard Bon, de l'ordre des Minimes, avait constamment dans le cœur et sur les lèvres ces noms sacrés : Jésus, Marie, Joseph.
Il était particulièrement édifiant d'entendre ce bon religieux, soit qu'il fit une demande, soit qu'il donnât une réponse, toujours commencer et finir par l'invocation de Jésus, Marie et Joseph.
Quand il fut très de mourir, il voulut que ses frères qui l'assistaient lui répétassent continuellement l'invocation qui lui était si chère, afin de le consoler dans les angoisses de l'agonie et de la mort.
Aussi quitta-t-il ce monde le sourire sur les lèvres, au moment où il redisait une dernière fois : Jésus, Marie, Joseph !
Le bienheureux Gaspard Bon, de l'ordre des Minimes, avait constamment dans le cœur et sur les lèvres ces noms sacrés : Jésus, Marie, Joseph.
Il était particulièrement édifiant d'entendre ce bon religieux, soit qu'il fit une demande, soit qu'il donnât une réponse, toujours commencer et finir par l'invocation de Jésus, Marie et Joseph.
Quand il fut très de mourir, il voulut que ses frères qui l'assistaient lui répétassent continuellement l'invocation qui lui était si chère, afin de le consoler dans les angoisses de l'agonie et de la mort.
Aussi quitta-t-il ce monde le sourire sur les lèvres, au moment où il redisait une dernière fois : Jésus, Marie, Joseph !
Pratique
Aimer à méditer saintement les mystères auxquels est associée la Sainte Famille.
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