Mois de la Sainte Famille Quatorzième jour

Mois de la Sainte Famille
Quatorzième jour

Mois de la Sainte Famille, quatorzième jour




La vigilance
L'empressement avec lequel Marie et Joseph cherchent pendant trois jouis l'Enfant Jésus, qu'ils avaient perdu sans aucune faute de leur part, enseigne aux parents le soin qu'ils doivent apporter à veiller sur leur enfants.
Il est heureusement beaucoup de familles où ce grave devoir est compris, mais combien en est-il cependant où les père et mère semblent ignorer la responsabilité qu'ils encourent, en négligeant de surveiller et de corriger les enfants que le bon Dieu leur a confiés ?
Les malheureux ! ils ne tarderont pas à s'en repentir, mais souvent ce sera trop tard.
Ce n'est pas aimer les enfants que de les laisser grandir avec leurs défauts et contracter de mauvaises habitudes.
Un père et une mère dignes de ce nom s'appliquent de bonne heure à inspirer autour d'eux l'horreur du mal et l'amour de la vertu, à l'aide des principes religieux inculqués dès le bas âge.
Ils savent toujours où et en quelle compagnie se trouvent leurs enfants.
Les parents peu chrétiens aiment leurs enfants d'un amour aveugle et cruel. Sensibles seulement au bien présent, ils craignent de leur faire de la peine en les contrariant dans leurs petites volontés et en leur adressant sagement et à propos les remontrances qu'ils méritent. Bien plus, ils semblent admirer leurs défauts précoces, en faisant de leurs jeunes enfants de véritables idoles. Sans doute, il faut éviter les emportements de la colère et de la mauvaise  humeur, mais on doit agir avec fermeté pour réprimer dès leur apparition les moindres défauts. Le bonheur et le salut des enfants sont à ce prix. 

Exemple
L'histoire de France nous apprend que la vertueuse Blanche de Castille, mère de saint Louis, donna au jeune roi une éducation à la fois douce et forte, qui avait pour fondement la crainte de Dieu : « Mon fils, lui disait-elle, "vous savez que je vous aime plus que moi-même ; mais je préférerais mille fois vous voir tomber mort à mes pieds que d'apprendre que vous ayez eu le malheur de souiller votre âme par le péché mortel."
Ces paroles firent tant d'impression sur l'esprit du prince, qu'il sut conserver son innocence au milieu des périls de la cour, ne craignant rien tant que le péché.
Pratique
Travaillons avec un zèle discret à rendre meilleurs ceux que nous aimons.








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