Mois de la Sainte Famille
Neuvième jour
La patience
Le
sacrement de mariage donne aux époux, qui le reçoivent saintement, la
grâce nécessaire pour se conserver mutuellement leur affection au milieu
des peines et des vicissitudes de la vie.
Cette affection mutuelle, outre qu'elle est un devoir, sert à adoucir, à
faire aimer l'accomplissement d'un ministère sacré à l'égard des
enfants ; ceux-ci en effet ne procurent-ils pas souvent plus de chagrins
que de consolations à leurs parents si aimants et si dévoilés ?
Cette
grâce du sacrement donne le support des fatigues, la résignation
courageuse à l'égard des sacrifices inévitables, dans le mariage
peut-être plus qu'en un autre état de vie.
La
religion seule peut donner aux époux cette force d'âme nécessaire pour
supporter les épreuves semées sur leur route : soins domestiques,
entretien d'une famille, souffrances et maladies, revers et disgrâces
que peut éprouver un mari, anxiétés et tourments de toute la vie pour le
bien des enfants.
De
plus ne faut-il pas se supporter mutuellement, être indulgents l'un
pour l'autre, éviter le choc de caractères opposés et de volontés
différentes ?
Combien
de fois, pour n'avoir pas voulu céder de ses goûts, de ses fantaisies,
de ses caprices, n'a-t-on pas créé des divisions, des antipathies dont
les suites ont été funestes ?
Les
époux, afin d'être heureux, doivent imiter Jésus, Marie et Joseph dans
la pratique de la vertu d'abnégation. Ils ne cherchaient jamais leur
satisfaction personnelle ; toute leur sollicitude se portait à s'aider
les uns les autres, sans se préoccuper des petits intérêts propres et
des préférences personnelles.
Exemple
Une femme, que son mari maltraitait, demanda un jour à saint Vincent Ferrier un moyen efficace pour avoir la paix dans son ménage.
Le saint la laissa parler et, remarquant son bavardage, il lui dit : «Allez demander au portier de notre couvent une bouteille d'eau du puits qui est au milieu du cloître ; et quand vous aurez à craindre les colères de votre mari, vous prendrez une gorgée que vous retiendrez longtemps dans votre bouche, sans l'avaler. »
La recette réussit et la femme demanda de nouveau de cette eau merveilleuse.
Ce n'est pas l'eau qui a réussi, répondit Vincent, mais le silence.
Pratique
La paix étant l'un des biens les plus pré cieux du foyer, sacrifions nos idées et nos goûts, pour l'y maintenir.
Une femme, que son mari maltraitait, demanda un jour à saint Vincent Ferrier un moyen efficace pour avoir la paix dans son ménage.
Le saint la laissa parler et, remarquant son bavardage, il lui dit : «Allez demander au portier de notre couvent une bouteille d'eau du puits qui est au milieu du cloître ; et quand vous aurez à craindre les colères de votre mari, vous prendrez une gorgée que vous retiendrez longtemps dans votre bouche, sans l'avaler. »
La recette réussit et la femme demanda de nouveau de cette eau merveilleuse.
Ce n'est pas l'eau qui a réussi, répondit Vincent, mais le silence.
Pratique
La paix étant l'un des biens les plus pré cieux du foyer, sacrifions nos idées et nos goûts, pour l'y maintenir.
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