Mois de la Sainte Famille Dix-neuvième jour

Mois de la Sainte Famille
Dix-neuvième jour

Mois de la Sainte Famille, dix-neuvième jour




L'obéissance
Nazareth est l'école de l'obéissance.
Marie est soumise à Joseph ; elle vénère dans son autorité d'époux, l'autorité de Dieu lui-même, et dès lors elle épie les moindres désirs du chef auguste qui représente Dieu, et, avec un bonheur que rien ne saurait dire, elle se courbe, elle plie ; jamais un murmure, jamais l'ombre d'une hésitation.
— Saint Joseph, lui aussi, les yeux fixés sur la volonté sainte, suit cette volonté dans toutes ses exigences : il révère trop le Dieu dont il tient la place pour être autre chose qu'un écho de sa voix.
Et Jésus, obéit à Marie, sa mère, et à Joseph, son père adoptif.
L'Évangile se complaît à nous révéler dans un seul mot le secret des trente années passés à Nazareth : « Et il leur était soumis. »
Lui, le Fils de Dieu, le créateur, il obéit à ses créatures, à une humble femme et à un obscur artisan.
C'est par l'obéissance qu'il vient sauver l'homme que la désobéissance avait  perdu.
— Hélas ! aujourd'hui dans la famille, on ne sait plus obéir. Les parents doivent-ils s'étonner de l'indocilité de leurs enfants, s'ils leur donnent eux-mêmes l'exemple de la révolte contre la loi de Dieu ?
La vie de famille n'est pas possible sans l'obéissance, mais l'obéissance sincère et parfaite ne peut s'obtenir que par l'obéissance à l'autorité de Dieu de qui procède toute autre autorité.

Exemple
Sainte Rose de Lima n'allait nulle part, n'entreprenait rien, se faisait même scrupule de boire un verre d'eau sans la permission de sa mère.
Un jour, celle-ci, pour éprouver la fidélité de sa fille, lui ordonna de faire à rebours un ouvrage de fleurs en broderie qu'elle avait entre les mains.
Rose obéit à l'instant même.
Sa mère lui ayant ensuite fait une réprimande : « Maman, répondit Rose. il m'est assez indifférent de faire une fleur de telle ou telle manière ; mais je ne saurais manquer à la soumission que je vous dois ; mon seul plaisir est de faire votre volonté.

Pratique
Rendons méritoire notre obéissance, en regardant dans la volonté de nos supérieurs, la volonté même de Dieu.








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