Mois de la Sainte Famille
Deuxième jour
Origine de la famille
Il
est certain que la famille est une œuvre divine ; les premières pages
de nos Saints Livres nous apprennent que c'est Dieu lui-même qui l'a
instituée, fondée et constituée avec tous ses éléments.
Quand
Dieu eut créé le monde, il sentit qu'il fallait un couronnement à son
œuvre, il créa l'homme pour en faire le roi de la création. Mais l'homme
portait en lui-même des inclinations à vivre en société. Seul entre
tous les êtres, créature douée de raison, il éprouvait le besoin de
parler et d'aimer, et il ne trouvait pas un être semblable à lui, qui
fit écho à sa pensée, pas un cœur qui fit écho aux battements de son
cœur. Dieu l'avait effectivement créé pour la société ; la société
devint donc la condition nécessaire de son existence, de sa consolation et de son perfectionnement.
«Il n'est pas bon, dit le Créateur, que l'homme soit seul, faisons-lui un aide semblable à lui. »
Et après avoir donné Eve pour compagne à Adam, il ajouta : « Croissez et multipliez. remplissez la terre. »
Alors
ces deux êtres se tenant par la main s'agenouillèrent devant Dieu, dont
la bénédiction se répandait sur eux, ce fut l'institution de la
famille.
Ainsi la société pour laquelle Dieu avait préparé l'homme, la première et la plus importante de toutes, c'est la famille.
C'est
dans son sein que l'homme reçoit la vie du corps et de l'âme, pour
faire ensuite dignement son entrée dans la société civile.
Rien
n'est donc plus saint ni plus respectable que cette société primordiale
et voulue par Dieu. Malheur à qui voudrait y porter une main sacrilège !
Exemple
Sainte
Chantal s'approchant un jour de l'autel d'un petit oratoire, et n'y
voyant qu'une image de saint Joseph tenant l'Enfant Jésus, elle y fit
joindre une image de Marie en disant : « Toutes les fois que Jésus,
Marie et Joseph ne sont pas tous les trois sur le même autel, Je n'y
trouve pas tout ce que je cherche. »
Elle conservait dans son livre de prières une image de la sainte Famille.
La montrant un jour à une de ses religieuses, elle lui dit : « Toutes les fois que je commence ma lecture, je baise les pieds à Jésus, à Marie et à Joseph. »
Elle recommandait une semblable pratique car ajoutait-elle, il fait si grand bien d'avoir toujours ses bons amis avec soi. »
Elle conservait dans son livre de prières une image de la sainte Famille.
La montrant un jour à une de ses religieuses, elle lui dit : « Toutes les fois que je commence ma lecture, je baise les pieds à Jésus, à Marie et à Joseph. »
Elle recommandait une semblable pratique car ajoutait-elle, il fait si grand bien d'avoir toujours ses bons amis avec soi. »
Pratique
Nous appliquer avant tout à remplir nos devoirs de famille, veillant fidèlement au bon ordre matériel et à l'harmonie des cœurs.
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