Le mois du Sacré Cœur de Jésus Quatrième jour

Le mois du Sacré Cœur de Jésus
Quatrième jour

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QUATRIÈME JOUR.
Objet et fin de la dévotion au Cœur de Jésus. Différences et rapports entre cette dévotion et celle du Saint Sacrement.
« La dévotion au Cœur de Jésus est un exercice de religion qui a pour objet le Cœur adorable de Jésus-Christ embrasé d'amour pour les hommes, et outragé par l'ingratitude de ces mêmes hommes. » (galliffet.)
Il est aisé de voir que cette dévotion au Sacré Cœur de Jésus ne consiste pas à aimer seulement et à honorer d'un culte singulier ce cœur de chair, semblable au nôtre, qui fait partie du corps de Jésus-Christ. 
L'objet et le motif principal de cette dévotion sont, comme on l'a déjà dit, l'amour immense de Jésus-Christ pour les hommes ; et parce que nous avons besoin dans l'exercice des dévotions, même les plus spirituelles, d'objets sensibles qui nous en renouvellent le souvenir et nous en facilitent la pratique, Jésus-Christ lui-même nous a offert son Cœur comme l'objet le plus capable de nous rappeler cet amour qui l'a porté à s'immoler pour nous et à demeurer avec nous jusqu'à la fin des siècles dans l'adorable Eucharistie.
En effet, le cœur de l'homme étant en quelque manière la source et le siège de l'amour, on lui attribue avec raison les plus tendres sentiments de l'âme. Jésus-Christ a un Cœur ; or, si son corps et son sang précieux méritent toutes nos adorations, qui ne conviendra que son Sacré Cœur demande encore plus particulièrement nos hommages ?


La fin qu'on se propose dans le culte rendu à ce divin Cœur est :
1° De reconnaître et d'honorer autant qu'il est en nous, par nos fréquentes adorations, par un retour d'amour, par une reconnaissance et un dévouement sans bornes, l'amour infini du Cœur de Jésus pour les hommes, surtout dans l'adorable Eucharistie, où il est si peu connu, on du moins si peu aimé de ceux mêmes dont il est connu,
2° De réparer par toutes tes voies possibles les indignités et les outrages auxquels son amour l'a exposé durant le cours de sa vie mortelle, et l'expose encore tous les jours dans le Saint Sacrement.
Le Cœur de Jésus embrasé d'amour pour nous, voilà donc l'objet de cette dévotion ; la réparation du mépris qu'on fait de cet amour, surtout dans l'Eucharistie, en voilà la fin ; un amour très-ardent pour le Sauveur et des grâces sans nombre en seront le fruit et la récompense.
La dévotion au Cœur de Jésus est différente de celle qu'on rend à son corps dans l'Eucharistie : l'une a pour objet le cœur de Jésus, sans une relation particulière à son corps adorable ; l'autre a pour objet le corps entier de Jésus-Christ sous les espèces sacramentelles, sans aucun rapport spécial avec son Cœur. 
Dans la dévotion au Très-Saint Sacrement, le motif est d'honorer la chair sacrée de Jésus-Christ unie avec le Verbe, et vraiment digne par cette union de l'adoration des anges et des hommes.
Dans la dévotion au Sacre Cœur, le motif essentiel est d'honorer son Cœur uni à la Divinité, surtout de reconnaître l'amour dont il est embrasé pour les hommes, et de lui faire amende honorable de ce qu'il a souffert et de ce qu'il veut bien souffrir encore chaque jour de ces mêmes hommes dans son Sacrement d'amour, l'invention la plus merveilleuse qui soit sortie de son Cœur divin.
On le voit, la dévotion au Cœur de Jésus et celle du SaintSacrement, quoique différentes dans leur objet, sont intimement liées ; et, bien loin de détruire la dévotion au Saint Sacrement ou de la diminuer en partageant nos hommages, la dévotion du Sacré Cœur l'embellit et la perfectionne.
O le grand trésor que le Cœur de Jésus au Saint Sacrement ! Si nous n'en profitons pas, c'est que nous ne savons pas nous en prévaloir.
Notre Seigneur, ayant apparu à sainte Mechtilde, lui commanda d'aimer ardemment et d'honorer autant qu'il lui serait possible dans le Saint Sacrement son Sacré Cœur, qu'il lui donna comme gage de son amour et pour être son lieu de refuge pendant la vie et à la mort.
Depuis ce temps, cette sainte fut pénétrée d'une dévotion extraordinaire pour le Sacré Cœur, et elle en reçut tant de grâces, qu'elle avait coutume de dire : « S'il me fallait écrire toutes les grâces que j'ai reçues du très-aimable Cœur de Jésus, je ferais un livre plus gros que celui du bréviaire. »
Pratique. 
L'offrande de nos actions à Dieu chaque jour n'est pas seulement une pieuse pratique, mais un véritable devoir, puisque le Seigneur ne nous a donné l'existence que pour le servir. Soyez-y donc fidèles.
Mais pour rendre vos actions encore plus méritoires, offrez-les par le Cœur de Jésus à peu près de cette manière :
« Mon Dieu, je vous offre toutes mes actions unies aux mérites du Cœur de Jésus, de la sainte Vierge et des saints, en union à tout le bien, en opposition à tout le mal passé, présent et à venir. »
Ou bien, avec sainte Mechtilde, à qui Notre-Seigneur lui-même enseigna cette formule :
« Très-aimable Jésus, c'est à vous que j'adresse le premier soupir aujourd'hui sorti de mon cœur : daignez accepter toutes mes actions, afin que, perfectionnées et purifiées dans votre très doux Cœur, elles soient unies à vos mérites et offertes en louanges éternelles à votre divin Père. »
Oraison Jaculatoire. 
Le passereau s'est trouvé une demeure, et la tourterelle un nid pour déposer ses petits ; votre Cœur, ô Jésus ! sera mon asile.





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