Le mois d'Août consacré au Très Saint
et Immaculé Cœur de Marie
Vingt cinquième jour
Vingt cinquième jour
Le Cœur de Marie est pour nous un Cœur de mère.
I.
Jusqu'à présent Marie nous avait aimés comme des sœurs ou des frères ;
maintenant considérons son amour devenu maternel. Depuis que Jésus nous a
remis en ses mains, elle nous a aimés comme des enfants chéris. Elle ne
s'est pas méprise sur le sens des paroles de son Fils. « Ce disciple
choisi, dit Denys le Chartreux, représente chaque Fidèle. Ainsi lorsque
Jésus-Christ dit à Jean : Voilà votre mère ; il donna sa mère pour mère à
chaque chrétien. « Saint Bernardin de Sienne dit aussi : « Nous voyons
dans la personne de Jean tous les chrétiens, dont la sainte Vierge est
devenue la mère par amour ; ce que saint Bernard confirme, en disant : «
Dans la passion de Jésus-Christ, tous les enfants de la grâce sont
devenus enfants de Marie.» Elle a donc bien compris le sens des paroles
de Jésus, en nous acceptant pour ses enfants. .. Aussi, dit saint
Bernardin de Sienne, dès ce moment elle nous porta tous dans son sein,
comme une véritable mère y porte ses enfants. » « Elle est, par
l'esprit, la mère des membres du Sauveur, puisqu'elle a coopéré par sa
charité à la naissance des Fidèles dans l'Église, comme l'enseigne saint
Ambroise.» Qui pourrait donc exprimer avec quel amour elle nous a
portés dans ses entrailles et nous a enfantés à la vie de la grâce ?
Semblable au Père éternel, « elle a aimé le monde au point de donner
pour lui son Fils unique, » dit saint Bonaventure.
II.
Examinons maintenant quel a été notre amour pour une telle Mère. Une
mère qui nous aime d'un amour maternel, nous devons l'aimer d'un amour
filial. Mais avons-nous véritablement un tel amour pour une telle mère ?
Si nous l'avions, continuerions-nous toujours d'offenser son divin Fils
? et ne saurions-nous pas faire, pour son amour, le plus petit
sacrifice, après qu'elle en a fait un si grand pour notre amour ?
Je
confesse, ô notre mère ! que, jusqu'à présent, mon amour pour vous n'a
consisté qu'en paroles, et non en œuvres. Qu'il n'en soit plus ainsi à
l'avenir. Je veux me corriger, je veux me convertir ; et pour cela je
mets en vous ma confiance. « O salutaire confiance ! La mère de Dieu est
notre mère. » Vous l'avez dit vous-même à sainte Brigitte, « que vous
étiez la mère de tous les pécheurs qui voulaient se convertir. » C'est
donc à vous que j'ai recours et que je me recommande.
PRIÈRE.
Salve Regina.
Nous
vous saluons, ô Reine ! mère de miséricorde ! notre vie, notre douceur
et notre espérance, nous vous saluons. Nous élevons nos voix vers vous
comme des exilés et des malheureux enfants d'Eve ; nous poussons vers
vous nos soupirs et nos gémissements dans cette vallée de larmes : soyez
donc notre avocate, et jetez sur nous des regards de miséricorde ; et
après l'exil de cette vie, montrez-nous Jésus, ce fruit sacré de vos
entrailles, ô clémente ! ô pieuse ! ô douce Vierge Marie !
v. Daignez agréer mes louanges, Vierge sacrée.
r. Donnez-moi la force contre vos ennemis.
v. 0 Dieu ! soyez béni dans la personne de vos saints. Ainsi soit-il.
Fleur. Répéter souvent l'oraison jaculatoire : "Montrez que vous êtes notre mère."
Fruit. Prouver par des œuvres notre amour filial pour Marie.
INDULGENCE.
Indulgences
accordées à perpétuité à tous les Fidèles qui réciteront, le matin le
Salve Regina, et le soir le Sub tuum prœsidium, ci-dessous, dans
l'intention de réparer les outrages que reçoivent la sainte Vierge et
les saints.
1° Indulgence de cent jours pour chaque jour où on le fera.
2° Les dimanches, indulgence de 7 ans et 7 quarantaines.
3°
Indulgence plénière deux dimanches de chaque mois, à volonté, à toutes
les fêtes de la sainte Vierge et le jour de la Toussaint, pour tous ceux
qui réciteront ces prières tous les jours, et qui ces jours-là s'étant
confessés et ayant communié, prieront pour les besoins de l'Église.
4°
Indulgence plénière à l'article de la mort, pour tous ceux qui auront
pendant leur vie récité ces prières, pourvu qu'alors ils se confessent
et communient, où, s'il ne le peuvent qu'ils soient du moins sincèrement
contrits de leurs péchés. ( 5 avril 1786)
Prière Sub tuum praesidium.
Nous
avons recours à votre assistance, sainte Mère de Dieu ; ne méprisez pas
les prières que nous vous adressons dans nos besoins, mais
délivrez-nous en tout temps, de tout péril, ô Vierge remplie de gloire
et de bénédiction.
v. Daignez agréer mes louanges, Vierge sacrée.
r. Donnez-moi la force contre vos ennemis.
v. 0 Dieu ! soyez béni dans la personne de vos saints.
Ainsi soit-il.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire