Le mois d'Août consacré au Très Saint
et Immaculé Cœur de Marie
Dix-septième jour
Dix-septième jour
Les soins vigilants du Cœur de Marie, dans sa maison, à Nazareth.
I.
Jésus étant retourné à Nazareth, avec sa mère et saint Joseph, «leur
était soumis. » C'est tout ce que l'Évangile nous, en dit.
Si
l'on vient à égarer une chose précieuse, et qu'ensuite on la retrouve,
on s'y attache bien plus vivement, et on la garde avec bien plus de soin
qu'auparavant.
D'après
cela, considérez combien Jésus dut être encore plus cher à Marie, après
qu'elle l'eut retrouvé ! Et puisqu'il devait lui être confié jusqu'à
l'âge de trente ans, peut-on se faire une idée des soins qu'elle en prit
pendant tout ce temps ? Mais quand elle le voyait ainsi constamment
soumis et obéissant à ses moindres signes, combien sa profonde humilité
ne devait-elle pas en souffrir ? et quelle violence son cœur ne
devait-il pas se faire, en se trouvant obligée de commander à celui dont
elle se regardait comme tout à fait indigne de recevoir les ordres ? Ce
sont des mystères incompréhensibles ici-bas, et ce n'est qu'en paradis
qu'on en aura l'intelligence.
II.
Que Jésus nous est cher, quand, apaisé par notre repentir ; il est
revenu prendre possession de notre cœur dont nos péchés l'avaient chassé
! Avec quel soin n'avons-nous pas alors gardé sa grâce, cette perle
inestimable ? et combien ne nous humilions-nous pas devant sa divine
Majesté, en voyant Jésus qui-s'abaisse au point de venir en nous pour
être notre nourriture ?
O
mon doux Jésus ! ne suis-je pas un vrai monstre d'ingratitude ? ne
devrais-je pas être maintenant en enfer pour mes péchés ? Vous avez usé
envers moi d'une telle miséricorde, que vous m'avez de nouveau accordé
votre grâce, et que vous avez même daigné venir habiter en moi dans la
sainte communion ! Et cependant je vis dans l'oubli de tant de
bienfaits, de tant de faveurs ! Ah ! non ; qu'il n'en soit plus ainsi à
l'avenir, ô douce lumière de mon âme, ô ma consolation, ô mon Père !
PRIÈRE.
O
Marie ! quels sentiments d'humilité n'aviez-vous pas en voyant Jésus
soumis en tout au moindre signe de votre volonté ! Avec quel respect,
quelle tendresse et quel amour ne lui prodiguiez-vous pas vos soins ! Oh
! n'avons-nous pas le même bonheur lorsque nous recevons en nous notre
divin Sauveur dans la sainte communion, lorsque nous nous unissons à lui
et que nous l'avons pour ainsi dire a noire disposition, pouvant lui
demander toutes les grâces que nous désirons, sûrs qu'il nous sera
soumis, si nous n'avons en vue que la gloire de Dieu et le salut de
notre âme. 0 notre bonne Mère ! obtenez-nous les sentiments qui vous
animaient, afin que nous profitions de nos communions.
Ainsi soit-il.
Fleur.
Réciter le Te Deum, en action de grâce des bienfaits que l'on a reçus,
et trois Ave Maria à la très-sainte Vierge qui nous les a obtenus.
Fruit.
Être pénétré de l'excellence de la grâce divine ; se bien préparer à la
sainte communion ; témoigner à Dieu notre gratitude de ses bienfaits.
INDULGENCE.
Les
Fidèles qui réciteront avec dévotion et un cœur contrit, l'oraison
jaculatoire suivante en l'honneur du saint Sacrement, gagneront :
1° Une indulgence de cent jours, une fois par jour, et trois fois les Jeudis et tous les jours de l'octave de la Fête-Dieu.
2°
Une indulgence plénière, une fois par mois, pour tous ceux qui l'auront
récitée chaque jour pendant le mois, le jour à leur choix, où, s'étant
confessés et ayant communié, ils prieront pour les besoins de l'Église.
3°
Une indulgence de cent jours quand on récite cette oraison jaculatoire,
à l'élévation de la sainte Messe à laquelle on assiste, ou au son de la
cloche qui indique que l'on donne la bénédiction du saint Sacrement
dans quelque Église. — Toutes ces indulgences sont applicables aux âmes
du purgatoire, (24 Mai 1776.—30 Juin 1818. — 7 décembre 1819).
Oraison jaculatoire.
Que le très-saint et très-divin Sacrement soit loué et béni dans tous les moments.
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