Louis Fête : 25 août

Louis
Fête : 25 août

Louis (25 août)
 
Pourquoi l'invoquer ?
- Contre les abcès.
 
Prière :

† Bon saint Louis,
toi qui guérissais des écrouelles par imposition des mains,
je te prie,
par ton saint pouvoir,
de cicatriser mes abcès et de purifier mon sang.
† Bon saint Louis,
toi qui t'agenouillais devant les plus pauvres pour leur laver les pieds,
je te prie,
par ton saint patronage,
de m'aider à laver mon âme afin que je puisse,
à ton exemple,
toujours rendre hommage et louer le Seigneur.
† Amen.
 
Saint Louis est le patron de la France, des coiffeurs, des pâtissiers et des maquignons.

Louis IX de France  , plus connu sous le nom de saint Louis   ou   de Saint Louis, après sa canonisation par l'Église catholique en 1297, est né le 25 avril 1214 à Poissy et mort le 25 août 1270 à Tunis pendant la huitième croisade. Il fut roi de France de 1226 à 1270, neuvième de la dynastie des Capétiens directs.

Il est le fils de Louis VIII (1187-1226), dit Louis le Lion, roi de France, et Blanche de Castille (1188-1252). Il est aussi le frère aîné de Charles 1er de Sicile (1227-1285), comte d'Anjou, qui fonda la seconde dynastie angevine.

Il développa notamment la justice royale où le roi apparaît alors comme « le justicier suprême ».

Quatrième fils né en 1214 du roi Louis VIII, Louis IX ne peut régner qu'en raison de la mort précoce de ses trois frères aînés dont Philippe né en 1209 et mort en 1218. Il n'a pas atteint la majorité lorsque survient le décès de son père en 1226.

Dans son testament, Louis VIII confie la régence à Blanche de Castille. Le pouvoir passe « entre les mains d’un enfant, d’une femme et d’un vieillard », Barthélémy de Roye, grand chambrier à la cour depuis 20 ans (Chronique de Tours).

Le royaume entre dans une période d'agitation, la révolte est organisée par Philippe Hurepel, oncle de Louis IX, fils légitimé de Philippe Auguste, par la maison de Dreux et par le duc de Bretagne Pierre Mauclerc. Matant la rébellion et les barons agités, la régente Blanche de Castille, achève la conquête du Languedoc initiée par Louis VIII en contraignant le comte Raymond VII de Toulouse à donner sa fille Jeanne en mariage à Alphonse, frère de Louis IX.

Louis IX n'a que douze ans quand il est sacré roi le 29 novembre 1226 à Reims par l'évêque de Soissons, Jacques de Bazoches. La régence est assurée par sa mère, Blanche de Castille, avec le titre de « baillistre ». En 1234, elle organise le mariage, qui aura lieu à Sens, de Louis IX avec Marguerite, la fille du comte Raimond Bérenger IV de Provence espérant ainsi agréger le comté de Provence au royaume de France, puisque le comte de Provence a quatre filles. Blanche de Castille garda assez longtemps une grande influence sur le pouvoir, au-delà de la majorité du roi, réputé majeur le 25 avril 1235.

Louis IX prend effectivement le pouvoir à partir de 1241. Il investit son frère Alphonse du comté de Poitiers afin de contraindre la noblesse poitevine à rendre hommage. La soumission de la rébellion de Hugues X de Lusignan lui permet d'asseoir son autorité en une campagne courte (28 avril 1242 au 21 juillet 1242) et dans le même temps de pousser son avantage jusqu'à Saintes pour y déloger le roi Henri III d'Angleterre qui a décidé de rompre la trêve de 1238, et d'aider le comte de Lusignan .

Réputé pour sa piété, Louis IX se taille, grâce aux croisades, une réputation de roi diplomate et juriste dans toute l'Europe. Les royaumes font appel à sa sagesse dans les affaires complexes. Ainsi, il arbitre la succession du comté de Hainaut par le « Dit de Péronne » du 24 septembre 1256.

Par le traité de Corbeil du 11 mai 1258, Louis IX abandonne sa suzeraineté sur la Catalogne, la Cerdagne et le Roussillon. En échange, Jacques 1er d'Aragon renonce à ses droits sur la Provence et le Languedoc. Pour sceller ce traité, Louis IX marie sa fille Blanche avec l'infant de Castille, Ferdinand de la Cerda, et Jacques Ier d'Aragon maria sa fille l'infante Isabelle avec le fils de Louis IX, le futur Philippe III.

Le traité de Paris du 28 mai 1258, ratifié le 4 décembre 1259, restitue au royaume d'Angleterre la suzeraineté sur le Limousin, le Périgord, la Guyenne, le Quercy, l'Agenais et une partie de la Saintonge au sud de la Charente, tandis que pour sa part, Henri III d'Angleterre renonce à la Normandie, au Maine, à l'Anjou et au Poitou, en même temps qu'il accepte de rendre l'hommage pour la Guyenne. Plus tard, lorsque le roi Henri III d'Angleterre connaît des difficultés avec ses barons révoltés, il fait appel à l'arbitrage de Louis IX qui rend en sa faveur le Dit d'Amiens du 23 janvier 1264 .

Louis IX ne ménagea pas sa peine dans les affaires intérieures, le temps qu'il ne passa pas en dehors du royaume. Il voulut laisser un royaume pacifié et soumis à un pouvoir juste. En conséquence, il dépêcha en 1247 des enquêteurs royaux pour l'instruire de l'état du pays à charge pour eux de réprimer directement dans les domaines de la justice, de l'administration, de la fiscalité et de l'armée. Il fit surveiller baillis et prévôts de manière à ce que les droits de chacun soient respectés, y compris par les officiers royaux.

Il édicta également une série de mesures de moralisation publique contre les mauvais sénéchaux et baillis. De plus, des mesures visant à réévaluer la monnaie entre 1263 et 1266 lui valurent une popularité certaine.

Il reprend également la « Quarantaine-le-roi », instituée par Philippe Auguste, une ordonnance qui préfigure les négociations diplomatiques avant les hostilités. L'ordonnance qu'il renouvelle en 1245 permet l'ouverture de négociations avant toute guerre privée, ordalie, duel judiciaire, jugement de Dieu et substitue à certaines coutumes médiévales des formes de justice plus modernes. Ainsi, les justiciables pouvaient dorénavant en appeler au roi dont les décisions judiciaires surpassaient celles de ses vassaux. Le roi Louis IX a de la sorte cassé de nombreuses sentences. Ce n'est que par la suite, dans une ordonnance en 1258, que Louis IX interdit définitivement le duel judiciaire, mais cette décision n'est pas appliquée par ses vassaux.

Le chroniqueur Jean de Joinville, son principal biographe et l'un des principaux témoins lors de son procès de canonisation, rapporte dans sa Vie de Saint Louis que Louis IX rendait la justice sous son chêne à Vincennes : « Il advint maintes fois qu’en été, il allait s’asseoir au bois de Vincennes après sa messe, s’adossait à un chêne et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient un problème venaient lui parler sans en être empêchés par un huissier ou quelqu’un d’autre. »






Saint Louis. Louis IX, roi de France († 1270)
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