Je vous salue Marie

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie


Je vous salue, Marie, pleine de grâce,
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort,
Amen.



Je vous salue Marie
Je Vous salue Marie
 
Je vous salue Marie
pleine de grâce

Je vous salue Marie
Le Seigneur est avec Vous

Je vous salue Marie
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
 
Je vous salue Marie
Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni
 
Je vous salue Marie
Sainte Marie, Mère de Dieu
 
Priez pour nous pauvres pécheurs
 
Je vous salue Marie
Maintenant et à l'heure de notre mort
 
Je vous salue Marie
Amen

Je vous salue Marie


EN LATIN :
 
Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum,
benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui Jesus.
Sancta Maria, Mater Dei, ora pro nobis, peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae.
Amen.






Saint Louis-Marie Grignion de Montfort († 1716)


Cinquième pratique. Ils auront une grande dévotion à dire l'Ave Maria, ou la Salutation Angélique, dont peu de Chrétiens, quoique éclairés, connaissent le prix, le mérite, l'excellence et la nécessité. Il a fallu que la Sainte-Vierge ait apparu plusieurs fois à de grands Saints fort éclairés, pour leur en montrer le mérite, comme à saint Dominique, à saint Jean de Capistran, au bienheureux Alain de la Roche ; ils ont composé des livres entiers des merveilles et de l'efficace de cette prière pour convertir les âmes ; ils ont publié hautement, ils ont prêché publiquement que le salut ayant commencé par l'Ave Maria, le salut de chacun en particulier était attaché à cette prière ; que c'est cette prière qui a fait porter à la terre sèche et stérile le fruit de vie, et que c'est cette même prière bien dite, qui doit faire germer dans nos âmes la parole de Dieu, et porter le fruit de vie, Jésus-Christ ; que l'Ave Maria est une rosée céleste, qui arrose la terre, c'est-à-dire l'âme, pour lui faire porter son fruit en son temps, et qu'une âme qui n'est pas arrosée par cette prière ne porte point de fruit, et ne donne que des ronces et des épines, et est prête d'être maudite.

Voici ce que la très-sainte Vierge révéla au bienheureux Alain de la Roche, comme il est marqué dans son livre de Dignitata Rosarii : Sache, mon fils, et fais-le connaître à tous, qu'un signe probable et prochain de la damnation éternelle est d'avoir de l'aversion, de la tiédeur, de la négligence à dire la Salutation Angélique qui a réparé tout le monde : Scias enim et securè intelligas et indc latè omnibus notam facias, qubd videlicet signum probabile est et prnpinquum œterna: damnationis horrere et acediari, ac negligerc Salutationem Angelicam, loti us mundi reparationem. Voilà des paroles bien consolantes et bien terribles qu'on aurait peine à croire, si nous n'en avions pour garant ce saint homme et saint Dominique devant lui, et, depuis, plusieurs grands personnages, avec l'expérience de plusieurs siècles, car on a toujours remarqué que ceux qui portent la marque de la réprobation, comme tous les hérétiques impies, orgueilleux et mondains, haïssent ou méprisent l'Ave Maria et le Chapelet.

Les hérétiques apprennent et récitent encore le Pater, mais non pas l'Ave Maria ni le Chapelet ; c'est leur horreur : ils porteraient plutôt un serpent sur eux qu'un Chapelet.
Les orgueilleux aussi, quoique catholiques, comme ayant les mêmes inclinations que leur père Lucifer, n'ont que du mépris ou de l'indifférence pour l'Ave Maria, et regardent le Chapelet comme une dévotion qui n'est bonne que pour les ignorants et ceux qui ne savent pas lire. Au contraire, on a vu par expérience que ceux et celles qui ont d'ailleurs de grandes marques de prédestination, aiment, goûtent et récitent avec plaisir l'Ave Maria ; et que plus ils sont à Dieu et plus ils aiment cette prière : c'est ce que la Sainte-Vierge dit aussi au bienheureux Alain, ensuite des paroles que je viens de citer : Je ne sais comment cela se fait ni pourquoi ; mais cela est pourtant vrai, et je n'ai pas un meilleur secret pour connaître si une personne est de Dieu, que d'examiner si elle aime à dire l'Ave, Maria et le Chapelet : je dis, elle aime, car il peut arriver qu'une personne soit dans l'impuissance naturelle ou même surnaturelle de le dire, mais elle l'aime toujours, et elle l'inspire aux autres. Âmes prédestinées, esclaves de Jésus en Marie, apprenez que l'Ave Marin est la plus belle de toutes les prières après le Pater, c'est le plus parfait compliment que vous puissiez faire à Marie, parce que c'est le compliment que le Très-Haut lui envoya faire par un Archange, pour gagner son cœur, et il fut si puissant sur son cœur, par les charmes secrets dont il est plein, que Marie donna son consentement à l'Incarnation du Verbe malgré sa profonde humilité ; c'est par ce compliment aussi que vous gagnerez infailliblement son cœur, si vous le dites comme il faut.
L'Ave Maria, bien dit, c'est-à-dire, avec attention, dévotion, modestie, est, selon les Saints, l'ennemi du diable qui le met en fuite, et le marteau qui l'écrase, la sanctification de l'âme, la joie des Anges, la mélodie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la très-sainte Trinité ; l'Ave Maria est une rosée céleste qui rend l'âme féconde, c'est un baiser chaste et amoureux qu'on donne à Marie, c'est une rose vermeille qu'on lui présente, c'est une perle précieuse qu'on lui offre, c'est un coup d'ambroisie et de nectar divin qu'on lui donne. Toutes ces comparaisons sont des Saints.
Je vous prie donc instamment, par l'amour que je vous porte en Jésus et Marie, de ne vous pas contenter de réciter la petite Couronne de la Sainte-Vierge, mais encore votre Chapelet, et même, si vous en avez le temps, votre Rosaire tous les jours, et vous bénirez, à l'heure de votre mort, le jour et l'heure que vous m'avez cru ; et après avoir semé dans les bénédictions de Jésus et de Marie, vous recueillerez des bénédictions éternelles dans le Ciel : Qui seminat in benedictionibus, de benedictionibus et metet.
 
(Livre "Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge" de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)



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