Honoré
Fête : 16 mai
Pourquoi l'invoquer ?
- Contre la paralysie des jambes.
- Contre la sécheresse.
Prières :
- Contre la paralysie
† Saint Honoré,
Toi qui marchais quand Dieu t'a rappelé à lui,
Redonne vie à mes jambes,
redonne vigueur à mes reins,
afin que je mette mes pas dans les tiens,
sur le chemin du paradis,
et que j'aille à la rencontre de Jésus-Christ,
qui marchait sur les eaux ;
† Mes jambes sont chancelantes mais ferme est ma foi,
et entier mon repentir, des fautes que j'ai commises,
et entière ma détermination à louer Dieu.
† Amen.
- Contre la sécheresse
† Saint Honoré,
Toi qui commandas à la pluie,
Dis-lui de tomber ;
† La terre a soif d'eau comme mon âme a soif de Dieu ;
que tombe l'eau sur mon front, et mes lèvres te loueront ;
† Il faut la pluie pour faire les blés, et du blé en farine pour les boulangers ;
toi que Dieu ne laissa pas manquer de pain, lors du saint office de la messe,
fais tomber cette pluie,
et que le pain qui en adviendra nourrisse nos corps et nos âmes.
† Amen.
Saint Honoré est le patron des boulangers, des pâtissiers (qui ont donné son nom à son gâteau) et des fleuristes.
Quand
ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir
prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle
aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses
yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.
En
souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents
de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi
le saint patron des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de
boulangers à travers toute la France : c'est la "Fête du pain".
L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin
et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des
boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français.
Dès
son jeune âge, l'enfant témoigna de pieuses dispositions : les prières
et le jeûne faisaient ses délices. On lui donna pour maître saint Béat,
évêque d'Amiens. A la mort de son père spirituel, survenue vers 554, le
peuple et le clergé, édifiés par son zèle et ses vertus, le désignèrent
pour lui succéder. Comme il refusait cet honneur, un rayon céleste et
une huile mystérieuse descendirent sur sa tête, signe de la volonté
divine. Il se trouva ainsi miraculeusement consacré.
La
vie de saint Honoré fut simple, exempte de rigueurs et de supplices.
Les miracles qui témoignèrent du pouvoir du huitième évêque d'Amiens
sont empreints d'une poésie toute humaine : nulle trace de ce
merveilleux terrible ou suave qui illumine les récits de la Légende
dorée dans laquelle pour cette raison sans doute Jacques de Voragine n'a
point donné place à ce Saint qui fut peut-être heureux !
Cependant,
le culte de saint Honoré est lié, dans toute la France, au symbole même
de notre nourriture, à cet aliment que le Christ a trouvé digne de
figurer dans la prière qu'il nous a enseignée :
Notre Père qui es aux cieux(...) Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Saint
Honoré, patron des meuniers, des marchands de farine, des boulangers et
de tous ceux dont le travail assure l'essentiel de notre subsistance,
est le saint dont la protection nous est la plus nectarifère, car il
n'est point d'homme qui ne répète avec angoisse le vieil adage : "Jamais
ne vienne demain / S'il ne rapporte du pain".
Honoré
naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe
siècle. Sa famille, selon les Bollandistes, était une des premières du
pays. La légende rapporte qu'à ce moment même, sa nourrice était occupée
à cuire le pain dans le fournil du château paternel. Au récit de ce
prodige, surprise et incrédule, la vieille femme s'écria, en manière de
défi, qu'elle croirait en ces paroles insensées si le fourgon qu'elle
venait de jeter sur le sol prenait racine. Dans l'instant, il fut
transformé en un mûrier qui se couvrit de feuillage et de fleurs. C'est
pourquoi les fleuristes se sont mis sous la protection de Saint Honoré,
tandis qu'en mémoire de ce miracle, associé à la préparation du pain,
les boulangers l'ont choisi pour patron.
Lupicin,
prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la révélation du lieu où
étaient enterrés les martyrs Firmin, Victoric et Gentien, morts en l'an
303. Il creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna
un hymne d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se
trouvait à plus de deux lieues de là. L'évêque, accompagné du clergé et
d'un grand concours de fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention
des reliques.
Un
dimanche de Pâques, comme Honoré célébrait la Messe à Saint-Acheul, il
vit apparaître, dans une nuée lumineuse, la main du Christ qui,
saisissant l'hostie, le communia, renouvelant ainsi, la grâce accordée,
lors de la Cène, aux apôtres. Les armoiries de l'abbaye de Saint-Acheul
portent une main en souvenir de ce miracle.
Saint
Honoré évangélisa des contrées où la foi chrétienne était encore mal
connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses
visites épiscopales, il mourut à Port-le-Grand. C'était le 16 mai 600.
Il fut enterré dans son village natal ; son corps fut placé sous le
maître-autel d'une église bientôt bâtie en son honneur.
Les
reliques de saint Honoré demeurèrent au lieu de sa mort jusqu'à
l'invasion des Danois et des Normands. Pour les préserver de toute
profanation, elles furent, à cette époque, conduites à Amiens. Cette
translation fut marquée par un nouveau miracle : le corps avait été
déposé dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. Lorsqu'on l'enleva,
pour le porter à la cathédrale, le Crucifix, qui dominait le jubé, se
pencha pour saluer la dépouille du Saint évêque et l'accompagna
longuement du regard. Ce Christ, à la tête inclinée, connu sous le nom
de Saint Sauve, se voit encore dans la cathédrale d'Amiens dont le
portail méridional, dit de la Vierge Dorée est, en partie, consacré à
saint Honoré.
A
peu près dans toute la France, les boulangers et pâtissiers ont pris
pour patron saint Honoré et le fêtent le 16 mai. On a donné son nom à
une pâtisserie, le saint-honoré.
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