Ave Maris StellaAve Maris Stella

Ave Maris Stella


Les gifs animés de la Vierge Marie Page 5

 Français
Salut, étoile de la mer
Mère nourricière de Dieu
Et toujours vierge,
Bienheureuse porte du ciel

En recevant cet ave
De la bouche de Gabriel
Et en changeant le nom d’Ève
Établis-nous dans la paix

Enlève leurs liens aux coupables
Donne la lumière aux aveugles
Chasse nos maux
Nourris-nous de tous les biens

Montre-toi notre mère
Qu’il accueille par toi nos prières
Celui qui, né pour nous,
Voulut être ton fils

Vierge sans égale,
Douce entre tous,
Quand nous serons libérés de nos fautes
Rends-nous doux et chastes

Accorde-nous une vie innocente
Rends sûr notre chemin
Pour que, voyant Jésus,
Nous nous réjouissions éternellement

Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ Roi
Et à l’Esprit saint,
À la Trinité entière un seul hommage

Amen

Latin
Ave maris stella,
Dei mater alma
Atque semper virgo
Felix caeli porta

Sumens illud ave
Gabrielis ore
Funda nos in pace
Mutans Evae nomen

Solve vincla reis
Profer lumen caecis
Mala nostra pelle
Bona cuncta posce

Monstra te esse matrem
Sumat per te preces
Qui pro nobis natus
Tulit esse tuus

Virgo singularis
Inter omnes mitis
Nos culpis solutos
Mites fac et castos

Vitam praesta puram
Iter para tutum
Ut videntes Jesum
Semper collaetemur

Sit laus Deo Patri
Summo Christo decus
Spiritui sancto
Tribus honor unus

Amen



Ave Maris Stella est une hymne catholique à la Vierge Marie, qui appartient au répertoire grégorien.
Son titre latin signifie Salut, étoile de la mer.
L'origine de la prière est incertaine. Certains l'attribuent à Venance Fortunat (530-609) ou à Paul Diacre.
Elle peut au moins être datée du IXe siècle car on la trouve dans le manuscrit intitulé De fide ad Gratianum contra perfidiam Arianorum, conservé à l'abbaye de Saint-Gall, en Suisse (Ms 95, f° 2). Souvent, on attribue à tort cette prière au roi de France Robert II le Pieux ou à Saint Bernard, qui vécurent au XIe siècle et au XIIe siècle.
Cet hymne est toujours chantée dans l'Office divin et dans le petit office de la Sainte Vierge, ainsi qu'aux vêpres et dans le bréviaire romain lors des fêtes de la Vierge Marie.
Ce poème de sept quatrains, qui n'est pas rimé, est simplement accentué. Le chant commence par une salutation puis adresse plusieurs demandes à la Vierge Marie avant de terminer par une louange à Dieu et à la Trinité.
L'origine de l'appellation, « Étoile de la Mer », attribué à la Vierge Marie, viendrait de la Bible (1 Rois 18:41-45). Saint Jérôme, Isidore de Séville, Alcuin, Paschase Radbert et Raban Maur auraient par la suite encouragé l'usage de ce titre provenant de l'incipit littéraire du poème.
La musique de l'hymne se retrouve, légèrement modifiée et ornée mais reconnaissable, dans une célèbre chanson traditionnelle remontant au XVe siècle : Le roi Renaud (cette chanson a été reprise au XXe siècle, par Cora Vaucaire et Yves Montand).
De nombreux compositeurs ont écrit de la musique à partir de ce chant chrétien, dont Guillaume Dufay, Josquin des Prés, Antonio de Cabezón, Tomas Luis de Victoria, Jehan Titelouze, Claudio Monteverdi, Antonio Vivaldi, Jean-Sébastien Bach, Franz Liszt, Josef Gabriel Rheinberger, Antonín Dvořák, Edvard Grieg, Marcel Dupré, Peter Maxwell Davies, et dans la période contemporaine : Fabrice Perrier, John F. Larchet, Trond Kverno ou encore Juris Karlsons.
Il existe une version modifiée de cette prière qui est l'hymne national de l'Acadie.
Au XIXe siècle, Germain Nouveau a composé un poème du même nom, s'inspirant de cette prière.
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