Amende honorable à la très Sainte Vierge pour les injures qu'elle a reçues et qu'elle reçoit des impies et des hérétiques

Amende honorable à la très Sainte Vierge
pour les injures qu'elle a reçues et qu'elle reçoit
des impies et des hérétiques

Amende honorable à la très Sainte Vierge pour les injures qu'elle a reçues et qu'elle reçoit des impies et des hérétiques

0 Marie, très-sainte Mère de mon Dieu et de mon créateur, vous avez été choisie de toute éternité pour écraser la tête du serpent infernal.
C'est à vous que la sainte Église romaine reconnaît qu'elle est redevable de la victoire qu'elle a remportée sur toutes les hérésies.
Vous êtes l'ennemie capitale du démon et des hérétiques ; aussi vous êtes l'objet de leur haine et de leur fureur, ils ont combattu vos privilèges, votre pureté, votre très-sainte et immaculée conception et votre qualité de Mère de Dieu, ils ont fait mille outrages à vos images et à votre saint nom.
 En présence de tant d'horreurs infernales, moi, pauvre pécheur, je viens vous faire amende honorable : oui, très-auguste Mère de Dieu, aucune créature n'est plus digne que vous de la vénération la plus profonde et de l'amour le plus tendre des anges et des hommes.
0 mon auguste souveraine, prosterné à vos pieds sacrés, je désire vous marquer ma juste douleur de tant d'outrages et de vous en faire toute la réparation qu'il est possible à ma faiblesse ; recevez-là, ô très-sainte Mère de Dieu, cette réparation que je vous fais, pour toutes les injures que vous avez souffertes de la part des impies et des hérétiques : je prends à votre égard tous les sentiments de respect, d'amour et de reconnaissance qui vous sont dus.

Animé d'un nouveau zèle pour votre gloire, ô Mère de mon Dieu, au souvenir de ces injures et pour vous en faire la réparation la plus convenable, je fais hautement profession de croire tout ce que ces impies ont nié et de vous attribuer tout ce qu'ils ont voulu vous ôter... Je crois votre divine maternité, votre virginité perpétuelle, votre pureté sans tache, votre gloire au-dessus de toutes les plus pures créatures et votre très-sainte et très-immaculée conception ; je crois aussi à toutes les indulgences que les souverains pontifes ont accordées à ceux qui vous prient dévotement ; je vous regarde avec joie avec la sainte Église romaine, comme la mère de miséricorde, la mère de grâces, le refuge des pécheurs, leur avocate et leur espérance auprès de Jésus-Christ.
Je regarde votre protection et votre faveur comme le moyen infaillible d'obtenir de votre divin Fils tous les biens que j'en espère et pour cette vie et pour l'autre, et comme les hérétiques ont travaillé à abolir votre culte, je mettrai ma gloire toute ma vie à le défendre et à le soutenir, à vous honorer, à vous invoquer, à être du nombre de vos serviteurs, à défendre vos intérêts, et à travailler de toutes mes forces afin que vous soyez honorée, aimée et servie en tout lieu, autant que ma faiblesse me le permettra.
Daignez agréer, ô tendre Mère, ces saints désirs que je forme à vos pieds sacrés, daignez m'ouvrir votre cœur et m'y donner une place avec vos fidèles serviteurs, faites-moi goûter la douceur de ce cœur sacré, source de paix, de miséricorde et d'amour, afin que par l'imitation de vos vertus, je puisse continuer à vous louer dans l'éternité et à bénir la puissance infinie de Dieu qui vous a faite si puissante, si sainte, si aimable, si bonne, si admirable.
Ainsi soit-il.
























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